48ème Repas du Coin, à Lisbonne

Cela fait désormais quelques années que se fomentait un repas « hors-les-murs » de notre douce langue française, chère au repas et à ses animateurs. Mais l’exode, ayant frappé quelques bitcoineurs français, a mené le repas dans la contré portugaise et plus précisément dans sa capitale, à Lisbonne. Et comme l’année dernière en Suisse, ce repas a été adossé à un événements désormais célèbre de la cryptosphère : le Ludom’s Barbecue. Était aussi associée à toute cette organisation, l’ambassade crypto-francophone à Lisbonne, le Block Café  ! On était venu de France, du Luxembourg mais aussi de Suisse et de Belgique pour ce premier « Repas du Coin hors francophonie » qui a réuni 21 convives, lisboètes compris.

Le repas s’est tenu dans une ambiance décontractée, musicale et brumeuse. Un repas forcément un peu différent des autres de par le contexte et la nuit courte qui précéda. L’ensemble des participants se sont retrouvés au Manifest.Lisbon pour se réunir autour d’une grande table et d’un délicieux brunch. Ce fut l’occasion de manger un peu plus léger car les repas précédents furent marqués par une abondance carnée sans limite. Nos holdeurs avait le mempool bien « full » !

Durant le repas, les discussions entamées les jours passés continuèrent. On parla ainsi en masse de Lightning qui montre de plus en plus son efficacité et sa légèreté, mais aussi des altcoins qui semblent traverser une longue crise. Les échanges se sont aussi portés sur le climat de cette ville fort propice aux bitcoineurs en comparaison au pays de certains convives. Bref une fois de plus, le repas fut l’occasion d’échanger sur de nombreux sujets, qu’ils soient sérieux et techniques ou libre et amicaux.

C’est donc sous un soleil montrant ses rayons pour la quasi première fois du week-end qu’une partie du groupe se rendit de nouveau au bloc café, véritable garnison de cette campagne dans la capitale lusitanienne. Ce fut l’occasion de partager un dernier moment sur la terrasse bien exposée du Block avant que chacun ne revienne parfois tristement vers sa contrée d’origine, que ce soit pour jouer aux cartes, pour prévoir de nouveaux évènements communautaires du Cercle, pour découvrir des facéties sur Lightning ou bien tout simplement profiter de la chaleur revenue.

En effet, même si le repas s’est ouvert officiellement le dimanche 22 septembre 2019, les festivités avaient démarré plus tôt avec le Barbecue de Ludom et son meetup Komodo. Ainsi une partie des convives avait « profité » du repas pour découvrir Lisbonne, entourés de camarades de passion. Ainsi à partir du jeudi, au rythme des vols, de nouvelles têtes ont débarqué successivement au Block Café, co-organisateur de cette virée et haut lieu des cryptomonnaies de la capitale portugaise. Ainsi les discussions ont commencé dès les premiers jours, certains découvrant le Block avec émerveillement, d’autres échangeant sur leurs différents projets en cours.

Furent alors dévoilés, et … utilisés en portion raisonnable les Ludom Coins, ou IndeBlock Coins. Car pour l’occasion, les organisateurs IndéNodes et The Block avaient produit des jetons de grande qualité numismatique pour payer les rafraîchissements dans le quartier général de l’événement. Apparurent rapidement ainsi des arbitrages entre la valeur probable d’un coin, vu qu’il permettait de payer une bière spécialement brassée pour l’occasion, la Komodo artisanale. Le vendredi midi, un premier restaurant de viande bovine sud-américaine (au Butchers Saldanha) permit à un petit groupe d’une dizaine de participants de gouter aux joies lisboètes. Puis entre travail nomade au Block et échanges, le Samedi et ses activités arrivèrent rapidement.

Ce jour fut marqué pour les komodistes par l’élaboration de stratégie pour leur protocole pendant que les autres se baladaient pour découvrir la ville ou dumper tout simplement des Indeblocks contre de douces IPA. Ce fut aussi le jour où la majorité des convives arriva en préparation du repas mais aussi de l’apéritif sponsorisé par B40Lux (des membres de longue date du Cercle : Édouard et Tahar). Ainsi commencèrent à planer des théories sur les Indeblock coins que certains préféraient hodler plutôt que de les dépenser, testant ainsi l’étonnante vélocité du réseau Lightning, tout cela en toute confiance et autonomie, le frigo étant ouvert, la tablette pour payer à disposition et la surveillance inexistante. Mais n’est-ce pas là la vraie liberté économique que de choisir son moyen de payement libre et respectant la vie privée ?

Le barbecue s’annonçant difficile en raison de la pluie, le groupe se dirigea vers un objectif non moins protéiné, le restaurant brésilien Fogo de Chao. On continua d’échanger sur les nouveaux enjeux de la finance décentralisée ou DeFi, mais aussi sur l’arlésienne que devient l’upgrade d’Ethereum, mais surtout on mangea une farandole de viandes à la broche. Les serveurs ne s’arrêtant pas de distribuer des morceaux de viandes avant d’avoir reçu le signal d’arrêter. Après ce repas gargantuesque, l’esprit léger et le ventre plein, nos valeureux protocolistes se dirigèrent tout de go vers un établissement entre expositions et boissons.

Ce fut l’occasion de distinguer un dump redoutable du Indeblock qui valut d’un coup la parité avec l’euro alors qu’il avait une parité avec une bière. Cependant certains profitèrent de cette nouvelle valeur et donc d’une plus grande flexibilité pour se procurer d’autres breuvages mais aussi un cactus. De nouveaux divertissements Lightning furent trouvés, comme le Pollofeed permettant de nourrir une poule à distance grâce à des tips Lightning. Mais ce fut aussi le cas de réfléchir au nombreux cas d’usage que pourrait nourrir le réseau et à la meilleure manière d’aborder pédagogiquement le sujet. Les convives se séparèrent avant l’ultime étape pour une nuit courte mais nécessaire !

La boucle fut donc bouclée au Manifest.Lisbon comme cela a été dit. Et c’est dans cette continuité d’échanges instructifs et agréables, dans la convivialité et bienveillance, avec avis divergents ou convergents que l’expérience lisboète se termina non sans hommage aux organisateurs de ce mémorable passage portugais.

Tout le monde a félicité les organisateurs, les sponsors et les différentes parties prenantes de l’événement, représentant à lui seul la force du lien qui a été tissé à l’intérieur de cette communauté variée qu’est celle des cryptomonnaies.  Le week-end a été un excellent moment pour tout le monde si l’on se réfère aux sourires et aux têtes de zombie du dimanche matin. Alors il faut remercier une nouvelle fois Lionel, notre pilier suisse du Cercle du Coin, qui s’est donné corps et âme pour que tout soit une réussite, mais aussi le Block Café pour son accueil chaleureux qui n’incite qu’à un retour, à tous les présents qui ont fait vibré la capitale portugaise de bonnes ondes.

Et que Jacques, l’« ombre au tableau », fidèle organisateur des 48 repas précédents mais ne pouvant pas venir cette fois, ne s’inquiète pas. Quelques rumeurs de putsh ont pu être entendues durant le week-end, mais derrière ces sombres planifications se cachaient en réalité une envie de partager le moment au complet ! Ce repas fut différent sous tous les points, et qui sait ?… l’escapade lisboète deviendra peut-être, elle-aussi, comme tout commencement décentralisé, une tradition, un protocole !

 

47ème Repas (Diner) du Coin, à Paris

Évènement “hors format” pour terminer la saison. Après le déjeuner presque intime à Mons le mois précédent, le diner à Paris a connu une affluence record : 55 convives, venus d’un peu partout y compris de Belgique, de Suisse et de cette nouvelle cryptonation francophone qu’est le Portugal, où aura lieu le repas de “rentrée”, le 22 septembre.

Un cadre nouveau: celui des “Écuries” de la rue Bachaumont, plutôt cave ou cellier d’ailleurs qu’écuries, un lieu bien connu désormais dans le Sentier parisien.

Une quarantaine de convives étaient déjà présents sur place en fin d’après midi pour la réunion trimestrielle du Cercle du Coin  dignement présidée par Adli Takkal-Bataille Bataille installé sous un bull très opportun.

Après ce moment de délibération, les membres présents comme les convives extérieurs au Cercle ont bu ensemble un apéritif généreusement offert par la société ACINQ, l’une des sociétés leader dans le domaine de la scalabilité de  Bitcoin et qui, avec d’autres membres de la communauté, construit un standard ouvert pour Lightning Network.

À table les conversations, encore plus détendues que durant les repas de midi, ont tourné sur de très nombreux sujets, au premier rang desquels le “phénomène Libra”. Moins pour en discuter la conception que pour se réjouir des réactions des “politiques”, bruyantes mais tardives. Même si certains convives, voyant la chose du côté de la puissance publique, ont apporté des éclairages intéressants. Les déclarations de la BRI, les stable coins “publics” ou “souverains” ont aussi fourni matière à échanges. Enfin, le cours grimpant du Bitcoin n’a pu qu’ajouter un peu d’euphorie supplémentaire à toutes ces discussions.

Quelques scoops ont été susurrés, une interview négocié (car des journalistes amis sont admis) mais le “repas” étant un évènement privé, il faudra attendre pour pouvoir relayer cela !

Parmi les sujets plus légers, la mésaventure d’une banque (connue pour son hostilité aux crypto monnaies) ayant crédité un client qui lui avait remis des billets de Monopoly a ouvert des débats fort techniques mais aussi provoqué beaucoup de plaisanteries sur le système “classique”.

 

 

 

46ème Repas, à Mons

Repas fort atypique que ce 5ème repas en Belgique, après des agapes à Bruxelles et Liège. En petit comité, parce qu’entre chaleur, examens universitaires et autres joies de fin de saison, trop peu de gens ont pu finalement se rendre à Mons où s’achevait ce jour HistoCrypt2019 (une conférence internationale de 3 jours consacrée à l’histoire et à la recherche en cryptographie, sous l’égide du Professeur Jean-Jacques Quisquater, un académicien bien connu des bitcoineurs) et profiter de cette journée bien remplie .

Elle a commencé par une passionnante visite du Mundaneum de Mons un lieu unique et assez indescriptible, pour lequel les participants, après entre café d’accueil et avant un apéritif offert par les organisateurs, ont eu droit à un exposé très érudit et à une visite qui a beaucoup intéressé.

Le nouveau, livre publié par Adli Takkal-Bataille, Jean-Samuel Lécrivain et Jacques Favier était disponible, avec un jour d’avance sur le marché français et… quelques dédicaces puisque les 3 auteurs étaient là.

Puis, une courte promenade a permis d’admirer le coeur de Mons, et de frotter le crane du petit singe fétiche, qui porte bonheur. L’opération, magnifiquement menée par André, administrateur belge du Cercle, a fait bondir le cours de Bitcoin dans les heures qui suivirent. Les convives se sont ensuite retrouvés au Carillon, qui avait, sans doute par courtoisie, sorti de magnifiques chaises oranges !

Autour des deux grandes tables les sujets de conversation abordés ont été nombreux. Bien sûr on a parlé de cryptographie, de data (après la visite du ” Google de Papier” comme on surnomme le Mundaneum) et, forcément, de Libra. Naturellement il y a eu quelques plaisanteries inspirées par les situations respectives de la cryptosphère dans les deux pays.


Enfin retour au Mundaneum pour une conférence de Jacques Favier, en marge de la cryptographie. Comme un pont entre l’une de ses passions anciennes (la langue égyptienne) et sa passion actuelle (la crypto-monnaie) il a essayé de répondre à la question  “comment a-t-on pu perdre le code sacré ? ” Et livré ses propres tentatives de hiéroglyphes contemporains.

45ème Repas du Coin, à Toulouse

Ce 45ème repas se faisait dans une 18ème ville. Grande première tant attendue par la vibrante communauté de la Ville rose !

L’évènement avait commencé dès la veille, avec la participation de “parisiens” au 7ème meet-up toulousain, organisé  à La NovaMélée. L’occasion d’une petite présentation du Cercle du Coin, et de plusieurs exposés fort intéressants pour présenter BitConseil,  CoinMarketCal et ZeBitcoin.

Ce mercredi 15 mai, sous un magnifique soleil, 24 convives se sont retrouvés aux “III Sages”.

Une poignée de courageux parisiens, et beaucoup de toulousains, dont naturellement les représentants des entreprises déjà citées, des universitaires (Toulouse School of Economics,  ISAE-SUPAERO) des juristes) des makers et des matheux.

Les conversations ont tourné sur de très nombreux sujets. Sérieusement: sur les mérites respectifs des deux principales blockchains publiques (on a parfois frôlé le troisième interdit de ces repas), sur les aspects juridiques des cryptomonnaies, sur divers usages industriels en cours, sur les conditions précises de la vérification formelle, sur les perspectives ouvertes par la loi Pacte. Moins sérieusement : sur les jeux vidéos (mais aussi la blockchain-foot) , sur les théories du complot et la vérification des news.

 

 

Un seul regret, finalement : ne pas avoir réussi à faire descendre les bitcoineurs andorrans de leur montagne ! Le versant français est-il réputé financièrement dangereux ? Non : la route menacée par la chute (des pierres) ne devait rouvrir que le surlendemain.

Et une grande joie : avoir pu photographier notre ami Benoit sous cet inquiétant décor …

44ème Repas ( à Paris)

Retour à Paris, mais dans un nouveau QG, le célèbre “Tambour” à l’angle des rues Montmartre et de la Jussienne, pour ce 44ème repas, pour lequel 38 convives se sont réunis, toujours avec le même plaisir, pour échanger en toute confidentialité (et confidence, car le repas reste un événement privé où les rencontres les plus imprévues, et donc les aveux les plus surprenants peuvent survenir).

Fort contingent de belges ou luxembourgeois, de journalistes spécialisés mais aussi de mathématiciens pour une utile touche savante. Et, fait nouveau, plus d’une amie par table !
Sans s’appesantir sur la spectaculaire hausse du cours de Bitcoin le matin même (tout le contraire du traumatisme du repas à Aix…) les conversations ont porté sur les sujets les plus divers : sur l’assurance (des transactions, des deals…), sur l’attitude des banques centrales, sur les innovations et la richesse des propositions de protocoles moins connus que ceux qui servent encore à tant de PoC.

Puis les convives se sont dispersés par petits groupes dans les cafés avoisinant en sachant se retrouver quelques heures plus tard pour la réunion du Cercle puis la projection du film Protocole de Rémi Crussière.

43ème Repas, à Lausanne

Le Repas a franchi en mars une nouvelle fois le cadre de l’Hexagone pour dans le cadre d’une longue séquence communautaire à Lausanne. Mardi soir, à peine descendus du train, les premiers visiteurs ont rejoint au Duke’s bar pour un pot amical les membres du Meet-up Bitcoin Lausanne

À 8H30 ce mercredi matin, un Meet-up du Cercle du Coin  se tenait en salle Gotham avec des présentations des sociétés Mubiz, Pikcio et ID Quantique.

À 12h30 enfin,  les 38 convives de ce troisième repas en Suisse se retrouvaient à l’Étoile blanche. Nombreux Vaudois, Neuchâtelois, Genevois et même Tessinois, mais aussi venus de “France voisine” ou plus lointaine.

A la suite des présentations qui avaient eu lieu le matin, les conversations ont tourné sur les perspectives quantiques, sur les diverses entreprises installées en Suisse, sur la régulation (diverses comparaisons des deux côtés de la frontière, notamment sur la liberté d’usage du cash), sur EOS et Tezos, sur les security tokens et les stable coins.

 

Enfin, le repas achevé, et selon les bonnes vieilles habitudes, les conversations particulières se sont longtemps prolongées.

On a même pu admirer deux des fondateurs du repas dans un échange intellectuel impressionnant ! C’est cela aussi la vie communautaire…

 

42ème Repas, à Conflans-Sainte-Honorine.

N’eût été le triste record établi (et ce n’est même pas la première fois) avec aucune présence féminine parmi les 20 convives ayant répondu à l’invitation, ce repas d’un genre un peu nouveau a été un moment fort agréable.

Ce fut, après Paris et Neuchâtel, une nouvelle expérience de rencontre en bord de l’eau (le bateau chocolaté restant à quai) dans la capitale de la batellerie, mais avec un parfum exotique dans le menu pour évoquer ces francophonies lointaines que le cours du bitcoin rend aujourd’hui peu accessible pour un simple repas entre amis.

Après tant de repas strictement parisiens, dans des capitales ou des métropoles, les convives se retrouvaient pour la première fois dans une “grande banlieue”, presque à la campagne, le tout bénéficiant d’un ensoleillement bienvenu ! Un moment “parisien” mais un peu excentré, et avec toujours des amis venus de loin et d’outre Hexagone. Notez d’ailleurs le drapeau belge sur la photo,  pour nos amis André et Philippe, bien sûr…

Les conversations ont porté sur de nombreux sujets, parmi lesquels les nombreuses expériences en cours (échange décentralisé de Binance, test réussi pour Eclair Mobile, publication de MuSig par Blockstream), mais aussi des expériences déjà anciennes, comme MADRE, évoquée par un convive venu de BNP Paribas. Comme toujours, les discussions politiques sont également allées de bon train ! La consultation lancée par la DGE a donné l’occasion d’échanges, comme les nouvelles invitations lancées par le député Pierre Person.

Le Communiqué du Cercle du Coin a aussi fait l’objet de discussion, d’autant que figurait parmi les convives un membre actif d’Asseth.

Là dessus, la péniche “Indépendance” passant son chemin apparait presque comme un signal politique !


En violation flagrante de la “seconde règle” de nos Repas (pas de petit commerce durant les repas!) un BTU Maximalist notoire a profité du soleil sur le pont, après le repas, pour inciter d’honnêtes bitcoineurs à télécharger application et jetons.

Menacé d’être directement jeté à l’eau l’individu a prétendu qu’il distribuait des cadeaux …  Vous voulez en savoir plus ?

41ème repas (à Paris)

Premier repas de l’année, à Paris selon la tradition, et avec un “Thirsty Mad Cat” plein. 42 convives très largement parisiens, mais aussi neuchâtelois, bruxellois ou luxembourgeois (tous arrivés avec un peu de retard, leurs trains respectifs ralentis par trois flocons de neige) et bien sûr d’autres encore venus des régions de Rennes, Toulouse ou Strasbourg.On a bien sûr tiré le bilan (fort modeste) des avancées juridiques et fiscales en France au cours d’une année 2018 décidemment peu faste. Les “gilets jaunes”  ont occupé plusieurs conversations, autour du petit sondage publié la veille par Bitcoin.fr, mais surtout des appréciations très diverses sur la convergence ou la similarité du mouvement crypto et de ce mouvement social beaucoup plus large. Abordés également, la question de l’anonymat (des échanges sur les réseaux sociaux comme des transactions), l’importance de l’horizontalité dans les relations, la recherche d’un ordre sans autorité. Sans compter la fresque de Pascal Boyart dont le secret a été élucidé brillamment par un habitué de ces repas!

Autre exploit salué, non sans joie : celui des convives suisses qui avaient placé un ATM offrant aussi du Monero à Davos même. On peut aussi désormais acheter des bitcoins au tabac, tandis que, de manière plus significative, Binance vient de s’implanter à quelques encablures de l’Hexagone…

Mais on a également beaucoup parlé technique : développement croissant du Lightning Network, avec de multiples expériences en cours, lancement de Grin, une implémentation de MimbleWimble aussi.

Les conversations se sont poursuivie de façon pratiquement ininterrompues, notamment pour ceux des convives qui, assez nombreux, devaient se retrouver ensuite dans l’après midi pour l’Assemblée Générale du Cercle du Coin.

40ème repas du Coin, à Liège

40ème repas, le 4ème en Belgique et le premier à Liège, 15ème ville où se tenaient les agapes du Repas du Coin”.

Cela faisait un certain temps, en effet, que la dynamique communauté animée par les fondateurs de Bitcoin Liège Meet-up ou par ceux de la Chapelle du Bitcoin réclamait que l’on n’oublie pas la “Cité ardente” !

Voilà donc un oubli réparé. Nous étions 31, dont une dizaine de liégeois, des bruxellois, des luxembourgeois (voisins) mais aussi des convives venus de Paris, Toulouse, Bordeaux, Sully-sur-Loire, et enfin quelques amis de Neuchâtel. Un convive arrivait tout juste de La Valette, un autre de Hong Kong !
Le repas se déroulait au Saint-Gregory, chaleureux établissement du quartier Hors-Château, non loin de l’impressionnante “montagne de Bueren”.

Une fois les plaisanteries adressées aux français sur le mouvement des gilets jaunes (et ses rapports réels, supposés ou phantasmés avec Bitcoin) et celles adressées aux belges pour leur gouvernement sans majorité, les conversations ont évidemment tournées sur le cours de Bitcoin.  L’effondrement du cours ayant été particulièrement marqué durant le précédent repas (le 14 novembre à Aix-en-Provence) les supputations allaient bon train sur l’effet du repas du jour.

Plus sérieusement, la dynamique du minage, de l’ajustement de la difficulté et des perturbations occasionnées par la guerre du minage suscitée par le fork récent de la monnaie dite “bitcoin cash” ont évidemment alimenté une bonne part des conversations.

Celles-ci se sont poursuivies dans l’après midi, en attendant autour de vins chauds sur le marché de Noël le meet-up du soir, à l’Université de Liège, qui devait voir les présentations de la cryptomonnaie Komodo par Philippe Martin et du Cercle du Coin par son administrateur belge, l’honorable André Stilmant.

39ème repas (à Aix)

Affluence notable pour un repas en “région”. Il est vrai que nos amis marseillais et aixois demandaient depuis quelque temps avec insistance l’organisation de l’événement.

29 convives dont 19 du cru, nouveaux dans nos repas, et des amis venus comme d’habitude de Belgique, de Luxembourg, de Suisse, de Paris ou du reste de la France se sont retrouvés sur l’agréable petite place Ramus.

Le nom du restaurant, le comptoir des barons n’indiquant rien quant à la présence de quelque baron du bitcoin ou du jeu, chacun fut servi comme un seigneur !

 

 

 

Ce premier repas provençal fut marqué par la présence notable des universitaires, mais aussi de la municipalité d’Aix, représentée par son premier et son second adjoint. Ainsi, si les conversations ont porté sur les rebondissements sans fin (et parfois sans beaucoup d’espoir) de la fiscalisation des cryptos par la Crypto-Nation ou sur le feuilleton  “Bitcoin Cash” elles ont aussi été marquées par la grande curiosité des universitaires comme des élus locaux curieux de nouvelles monnaies. Un représentant de la Banque de France participait avec intérêt à ces échanges très libres et toujours cordiaux.

Nombre de convives ont profité de l’hospitalité des lieux pour poursuivre les conversations durant l’après midi avant de gagner le Carrefour de l’Innovation numérique (100 rue des Bœufs) pour le meet-up aixois au cours duquel devaient s’exprimer Frédéric Martin de la « Chaîne de blocs »,Adli Takkal-Bataille du « Cercle du Coin » et Pierre-Yves Dittlot de Ledgity.