Le 68ème Repas du Coin, à Paris le 26 janvier 2023

Retour au “Zango” pour ce nouveau repas parisien qui a réuni 55 convives parisiens, mais aussi venus de Bordeaux, Toulouse et Biarritz, Nantes, Grenoble, Lille, de Belgique et de Suisse (Genève, Neuchâtel et Zurich).

La journée a commencé pour certains par l’AGO du Cercle du Coin, occasion de passer en revue l’activité, ratifier les comptes (en bitcoin) et débattre des projets.

Alexis Roussel, qui a présenté son petit exploit (immatriculation en France de la filiale de Nym avec un capital constitué par apport de bitcoins et sans compte en banque) a été particulièrement applaudi !

L’AGO a été suivie d‘une réunion du Conseil d’Administration notamment pour mettre en chantier de nouvelles procédures ( nœud, comptes, medias). 

Parmi les convives arrivés sur place après cette Assemblée, plusieurs banquiers (plus ou moins cryptofriendly officiellement) mais aussi des journalistes, vidéastes et créatifs, entourant comme toujours un fort contingent d’entrepreneurs.

Jacques Favier a fait le traditionnel “rappel des règles” du repas. Taquiné sur la présence de nombreux banquiers, il a été applaudi pour une formule choc : ” Si Bitcoin n’était pas une monnaie, ils ne seraient pas avec nous aujourd’hui “.

Impossible de résumer tous les débats au cours desquels quelques etheristes sont même parvenus à s’exprimer, de nombreuses conversations touchaient les NFT, la chute de FTX et la nécessité d’une régulation (intelligente) en animaient d’autres, les capsules temporelles, l’Afrique, les interviews marquantes de Grand Angle Crypto et d’autres, Stackinsat, les analyses de la blockchain et la lutte contre la criminalité,  la sociologie de l’État… sans oublier un bout de table qui s’est transformé en académie de crypto-tintinologie !

Deux hôtes de choix ont honoré le Repas : Melle Boule (jack russell avocate) et Maître Eckhart (philosophe de son état). Ils se sont salués poliment, sans plus, mais sont restés étonnamment sages durant ces longues agapes crypto. Peut-être les chiens préfèrent-ils apprendre que s’exprimer, surtout sur des sujets techniques. Quelle modestie et quelle finesse, nom d’un chien !

67ème Repas du Coin, à Auxerre le 15 décembre 2022

Le Repas du Coin, n’était pas venu en Bourgogne depuis celui de Dijon en septembre 2017; il était plus que temps de revenir ! C’est dans la cité de Cadet Roussel (un excentrique qui aurait peut-être été bitcoineur de nos jours s’il n’était mort ici il y a plus de deux siècles : son souvenir est rappelé presque à chaque pas) que le Repas s’est tenu dans ce 15 décembre au froid vif.

Auparavant la société auxerroise Mètis spécialisée dans les solutions d’infrastructures adossées à la technologie Blockchain organisait la visite de sa ferme de minage à Toucy. Les “courageux” qui avaient quitté Paris bien avant le jour sont arrivés trop tôt pour voir les trackers solaires à l’oeuvre (il est peu probable qu’ils aient fonctionné dans la journée) mais ils ont pu voir les rigs en action.

Rapide visite de la cathédrale (envahie par la jeunesse chantant des Gospels)  puis court temps libre pour l’équipe des visiteurs avant le début du repas.

Celui-ci a eu lieu dans le quartier de la “Marine”, aux bords de l’Yonne, dans l’agréable Cantina, avec 23 convives, du cru mais aussi des parisiens et un ami venu de Bruxelles.

L’un des buts de ce repas était de faire connaissance avec la communauté crypto de l’Yonne dans la perspective de l’événement CryptOx’r du 21 janvier. 2023.

De nombreux sujets ont animé les conversations: le minage, bien sûr, l’impact de la nouvelle hausse des taux de la FED mais aussi sur un ton plus léger le poids réel des Illuminati dans la marche du monde, le destin de la pâte à modeler dans l’univers des NFT et les mérites respectifs de diverses équipes de football ceci pour rappeler que les bitcoineurs ne sont pas des monstres asociaux.

Ils ont d’ailleurs été honorés, pour le café , d’une visite du Maire d’Auxerre et de son adjointe à l’économie. Le type de démarche qui était jadis le propre des Repas en Suisse et que les responsables du Cercle ont salué. L’échange a été particulièrement détendu et positif.

Ceux qui rentraient sur Paris dans la voiture transportant Adli ont pu avoir son intervention sur le Club Crypto de BFM en live !

 

66ème Repas du Coin, à Soignies le 28 novembre 2022

Retour à Soignies pour une nouvelle journée crypto avec Be-Crypto et Le Cercle du Coin, commençant avec le café convivial autour des cougnous de Soignies (on dit “sonégiens”) et se poursuivant après le Repas par un meet-up enchaînant sur une nouvelle festivité.

André Stilmant, grand ordonnateur de la journée (avec le concours précieux de Gérard Livremont et du Mad Coworking) a fait visiter les lieux, et tout particulièrement le “Musée Crypto”, où a eu lieu pour les moins techos une démonstration d’un nœud Umbrel.

Trente convives à midi, venus de Liège, Namur, Bruxelles ou du Hainaut, mais aussi de Luxembourg, Lille, Paris et Bordeaux.  Il n’y avait qu’à “traverser la rue” pour trouver, chez le sympathique italien d’en face une atmosphère propice aux conversations, dans le respect des “trois règles” rituellement rappelées par Jacques Favier lors du mot de bienvenue.

Les conversations ont porté sur l’actualité, FTX et autres drames, notamment MtGox qui revient comme un “marqueur” mais qui atteste aussi de la fantastique résilience de la communauté. Une riche créativité vestimentaire en témoignaient aussi !

Les discussions roulaient plus encore sur le futur possible (profond creux ou long hiver ?) et l’esprit build face aux incertitudes et aux dangers (inflation, délires réglementaires).

Tant et si bien que le “temps libre” annoncé fut fort bref, avant d’écouter nos orateurs, Maître Florian Ernotte et Maître Bruno Dor.Avant d’attaquer le buffet, dont chaque mets préparé par un très talentueux traiteur local avait “quelque chose d’orange”, André Stilmant a révélé certains des secrets de l’Orange Pill’s , conçue et brassé très professionnellement avec le concours de la brasserie Hoppy mais avec un nombre extravagants de petites malices ésotériques ou gastronomiques (et un petit goût de cuivre, évidemment!).

L’Orange Pill’s, a-t-il savamment expliqué n’est pas juste une bière conventionnelle sur laquelle on a apposé une étiquette ‘Bitcoin’ mais le résultat d’un cahier de charges très exigeant, basé sur une interprétation voulue la plus juste possible de la personnalité du bitcoineur.

  • tout comme le bitcoineur est familiarisé avec 4 technologies (réseau pair à pair, cryptographie, blockchain et preuve de travail), elle est composée de 4 malts différents dont un mélanoïde.
  • Elle atteint un titrage proche de 7 degrés, ce qui est à la fois fort mais sobre et est d’une couleur d’un bel orange doré.
  • elle est re-houblonnée en fin de processus, ce qui donne une amertume prononcée. C’est une bière peu sucrée et qui doit se siroter à petite gorgée.

Ainsi, prudence, on n’y investit qu’en fonction de ce que l’on est capable d’ingurgiter ! Son amertume en fait une bière pour les durs, les gens qui ont des convictions fortes, qui se fichent des obstacles et des bear markets. L’ajout du houblon, outre le goût, en fait une bière idéale pour la garde en cave. C’est donc bien une bière pour les ‘hodlers’

Comme tout bitcoineur qui se respecte est soucieux de l’exactitude technique, le jeu de mots orange pill’s lui-même n’est pas juste approximatif car il s’agit bel et bien d’une véritable levure de pils.

Enfin, un ingrédient secret, déposé au fond de la cuve durant la fermentation, a donné  un arrière-goût de ‘monnaie’

Et encore, à son sujet on ne vous a pas tout dit ! . Ceux qui savent sont rares.

Comme l’an passé, le Photomaton de Soignies a permis à ceux qui le souhaitaient de repartir, à pieds, en train ou en voiture, avec de beaux souvenirs. Un grand merci à André !

65 ème Repas du Coin à Levallois le 12 octobre 2022

Pour ce 65 ème Repas, un grand saut a été accompli. Nombre de parisiens qui refusent de franchir le périphérique ont enfin accepté de le faire pour poursuivre de 100 mètres au delà des anciennes fortifs et découvrir Levallois. Même un ancien élu de la capitale !

Il y avait 46 convives, essentiellement parisiens ou levalloisiens, mais aussi quelques lillois courageux (et assez avisés pour avoir fait le plein en Belgique), un rouennais et un seigneur venu de Neuilly. Un membre distingué du CESE, plusieurs banquières ou banquiers, des médias nouveaux ou bien établis, des figures reconnues de la communauté crypto, des entrepreneurs, des curieux.

On a déploré la défaillance du président du Cercle, Adli Takkal Bataille pourtant présent aux 64 repas précédents, mais terrassé par le dernier variant à la mode. Il nous a adressé son test + et son test – , réclamant formellement la reconnaissance officielle de sa nature quantique.

Après le temps d’apéro nécessaire pour retrouver les vieux amis ou pour briser la glace, les sept tables ont entamé les discussions les plus diverses tout en respectant les fameuses trois règles rappelées par Jacques Favier (portant cravate, dit-il, pour ne pas être pris pour un ministre) : on parle français, on ne fait pas (trop) de commerce et on reste courtois… même lorsque la conversation porte sur le ”maximalisme”.

Plusieurs nouveaux (ils représentaient, comme toujours, environ un quart des convives) l’ont constaté et ont tenu à le souligner : le Repas est un endroit où la dispute cède le pas à la discussion, toujours cordiale. 

Le coin du marché de Levallois étant riche en petits zincs, ceux qui avaient des présentations à montrer, des projets à partager, ou des bières à vider ensemble se sont égayés ensuite dans la nature…

64 ème Repas du Coin, à Lyon le 13 septembre 2022

Un retour à Lyon longtemps retardé mais célébré avec un grand plaisir dans le désormais célèbre Bouchon Comptoir Brunet qui non comptant d’accepter Bitcoin (y compris via le LN) a procuré un vrai moment de gastronomie.

Dans la grosse quarantaine de convives attablés un grand nombre de lyonnais, bien sûr, et d’amis venus d’Annecy, Grenoble, Saint-Étienne, mais également de Paris, d’Aquitaine, du Cantal, ainsi que de Belgique, du Luxembourg et de Genève ; mais une grande diversité professionnelle aussi : une représentante de la Banque de France (on est comme ça au Repas du Coin!) quatre de la Succursale de la Banque Delubac (presqu’aussi célèbre désormais dans la communauté que le Bouchon lyonnais) et un de l’Arab Bank de Genève… face à des youtubeurs, des bloggers plus ou moins pseudonymes et bien sûr des entrepreneurs et les inévitables amis juristes.

Inutile de dire que “the Merge” à venir quelques 45 heures plus tard  a nourri quelques discussions, tant d’un point de vue technique (qui ne passionne pas forcément tout le monde) que pour son résultat en terme d’empreinte et les perspectives qu’il ouvre rendant l’Ether potentiellement déflationniste.

On a parlé minage et impact de la guerre sur le minage, relations avec les banques (sempiternel souci des entrepreneurs) mais aussi inflation et bien sûr vie de la communauté crypto lyonnaise, particulièrement active; ce fut encore une fois de plus une occasion bienvenue pour beaucoup de membres du cercle de se voir physiquement après une longue période sans rencontre.

Les discussions se sont largement poursuivies après le repas, puisque le groupe Crypto-Lyon organisait le soir, au Hub62 un meet-up orienté sur l’usage pratique de Bitcoin à travers le paiement. Tout cela se finissant toujours par des agapes et des discussions courtoises et passionnées.

63ème Repas du Coin, dans le Parc de Vincennes le 6 juillet 22

Il y avait 49 convives pour ce dernier repas avant les vacances d’été, malgré quelques défections dues à l’interminable pandémie et quelques abandons pour cause de grève des chemins de fer.

Dans un petit coin de terrasse privatisée, sous un soleil magnifique, l’apéritif a duré plus d’une heure et a permis bien des échanges.

Dans son discours de bienvenue Jacques Favier  a souligné les valeurs de ces échanges : « que vous soyez, par exemple, maximaliste ou shitcoineur, favorables à une dose de régulation ou allergique à l’idée même, soyez les bienvenus et restons amis. Nous avons aujourd’hui parmi nous des représentants d’autres associations, que je salue cordialement et des représentants (autorisés ou clandestins) de 4 banques françaises plus ou moins (souvent fort peu en vérité) cryptofriendly. Nous accueillons avec plaisir une stagiaire du Parquet de Paris qui va rédiger un mémoire sur le traitement pénal des cryptomonnaies. Même pas peur ! »

À table, les conversations ont porté sur de nombreux sujets, pas forcément politiques, comme s’il fallait désespérer sur cet aspect des choses, sauf à y mettre des projets visant à créer d’autres instruments de vote, de réseaux sociaux, de messageries.

Les difficiles relations avec les banques ont été abordées de façon confiante avec les banquiers présents. Les risques cyber, la criminalité, les montages douteux que le marché a mis à nu ont été traités, parfois avec humour !

Les périodes de bear market ne voient pas l’intérêt sérieux pour Bitcoin baisser. Elles favorisent en revanche un retour réflexif sur le passé de chacun, entre personnes investies parfois depuis plus d’une décennie maintenant. A plusieurs tables on s’est ainsi interrogé sur l’événement déclencheur des adhésions des convives à Bitcoin et sur ce que sa connaissance apportait aux activités professionnelles des uns et des autres (l’emploi à temps plein dans la sphère crypto étant loin d’être la norme). Ce type d’échange révèle un large prisme où chacun partage ses spécificités et peut questionner l’utilité et le bien fondé de sa démarche professionnelle.

Rendez-vous est pris à la rentré.

62ème Repas, à Neuchâtel le 24 juin

Un fork ? Oui mais amical avaient dit nos amis suisses, qui ont fait de ce 62ème repas le « premier banquet du Coin » ! On savait déjà que les repas en Belgique (à Soignies en novembre dernier) en Suisse (à Neuchâtel  déjà il y a quatre ans) suscitaient autant d’enthousiasme que ceux de Paris. Mais ce 24 juin, avec 150 convives, nous avons, au Vio du bord du lac, vécu un record absolu et un moment aussi exubérant que la météo était menaçante et le cours dépitant !

Plusieurs élus communaux ou du Canton, des universitaires, juristes, banquiers (oui!), développeurs, entrepreneurs ou étudiants neuchâtellois, vaudois ou genevois. Mais aussi plus d’une quarantaine d’amis venus de France, auxquels on en ajoutera quelques-uns de Belgique, sans compter ceux qui venaient d’Allemagne, d’Irlande ou… des Açores !

L’événement s’intégrait à la journée Paradigme organisée avec l’Université (Master d’Innovation) et les autorités locales.

Le repas était ainsi précédé de rencontres diverses  à la Chambre de Commerce et suivi de conférences à l’Université.

C’est pour les Français toujours une joie (et hélas une surprise) de voir combien de tels contacts sont plus aisés à Neuchâtel qu’à Paris.

Ajoutons (car le bitcoineur n’est pas un anarchiste ingrat) que les autorités municipales, dont la conseillère communale Violaine Blétry-de-Montmollin fort applaudie pour ses paroles de bienvenue, offraient aussi l’apéritif et que tout le monde a fait honneur au chasselas et au pinot des Caves de la Ville de Neuchâtel !

Les conversations, sur la vingtaine de tables, ont été trop nombreuses pour pouvoir être seulement évoquées de façon résumée.

La rage des éléments s’étant calmée, on a pu gagner au sec l’Université voisine pour s’instruire un peu, avec deux conférences : au choix Les usages non monétaires de Bitcoin, par le toujours maximaliste Gilles Cadignan, ou Présentation du protocole RGB (en anglais) par Maxim Orlovsky et Olga Ukolova, fondateurs de la LNP/BP Standards Association. À noter que les deux conférences étaient introduites et suivies par des membres du Conseil d’Etat de Neuchâtel, la première par Mme Crystel Graf, en charge du Département de la formation, de la numérisation et des sports et la seconde par M. Alain Ribaux, en charge du Département de l’économie, de la sécurité et de la culture.

Les conférences furent suivies d’un vin d’honneur offert par l’État de Neuchâtel, avec la participation du Cercle du Coin pour les amuse-bouche.

Retour au bord du lac le soir pour voir la nuit tomber très lentement, au-delà de l’heure verte sur cette magnifique journée d’amitié, de rencontres et d’échanges.

La presse locale a par ailleurs rendu compte très positivement de l’ensemble de l’événement, que ce soit Le Temps, Heidi, ArcInfo ou la RTN.

61ème Repas du Coin, à Bordeaux le 16 mai 2022

Malgré l’orage de la veille, qui avait fait craindre le pire, les cieux étaient raisonnablement cléments pour accueillir à la Cote de Bœuf du Vieux Bordeaux  les 26 convives venus de Bordeaux mais aussi de Toulouse, Paris, Metz et Luxembourg.

Repas de gros temps de toute façon, où les soucis météo étaient les moindres de ceux qui agitaient les conversations, même si, contrairement à ce que croit (voire demande lors d’appels téléphoniques incongrus) une certaine presse, la communauté n’a souffert ni de grand plongeon ni de grande dépression. Plusieurs convives témoignaient au contraire d’un intérêt marqué, chez de nouveaux publics (notamment des professions libérales) pour des cryptomonnaies pourtant régulièrement portées en terre !

L’effondrement de Terra a bien sûr été commenté à chaque table, tant par ses aspects de marché, spectaculaires, que pour ses raisons profondes. Ceci marque-t-il la fin d’une illusion des stable coins ? Les maximalistes étaient accusés de s’en réjouir, comme de la remontée de la dominance du Bitcoin. On n’a pu éviter de se demander quelle était “la” valeur refuge, la crise actuelle démolissant quelque peu l’argument dit SoV, tout en mettant à mal l’argument stable.

Quel est le prochain Ponzi promis à la chute se demandait-on ? La régulation (utile là et seulement là où il y a promesse ?) risque, de l’avis de presque tous, de revenir en force…

La politique politicienne reste un sujet marginal dans les “repas du Coin” et le mince suspens quant au nom du prochain locataire de Matignon intéressait bien moins que les offensives actuelles de certains euro-député.e.s, les craintes quant à l’arrivée de nouveaux parlementaires au Palais-Bourbon, et le départ de celui-ci de Pierre Person, personnalité dont l’action a été largement appréciée.

En revanche comme toujours la philosophie politique a été un des sujets abordés. Le projet Bitcoin en lui-même porte un poids politique et économique (au sens de l’organisation de la politique monétaire, hardcodée dans son protocole et bien connue de tous) quand bien les convives eussent exprimé beaucoup de sensibilités différentes. Ainsi on se posera toujours la question de ce qu’est l’anarchie, la propriété, la police et la constitution.

Ce repas fut aussi “bordelais” par la présence de plusieurs représentants d’un monde du vin curieux des NFT ou déjà actif sur ce thème. Enfin, on a aussi évoqué l’or, modèle assumé ou non selon les bitcoineurs, et dont le marché offre de belles similitudes et quelques points de passage.

De grands événements, quoi qu’il en soit du marché, sont déjà annoncés : le 62ème repas, à Neuchâtel, au cours d’une journée entière intitulée Le Paradigme Bitcoin (24 juin) et le désormais incontournable Surfin’ Bitcoin les 25, 26 et 27août à Biarritz. La vie continue!

60ème Repas du Coin, à Paris le 13 avril 2022

Ce 60ème repas a réuni  50 convives, venus pour certains (en train, pas en jet) de Suisse, de Belgique ou du Luxembourg pour se retrouver au Zango entre les Halles et la rue Montorgueil. La dimension « francophone » est toujours dans l’ADN de ces rencontres. D’autres convives venaient de Bordeaux, de Tours, de Metz ou de Lyon.

Au début du repas, avant de rappeler les fameuses trois règles de ces repas à l’intention du tiers des participants qui découvraient l’événement, Jacques Favier a d’abord salué Pierre Person, « non seulement par considération pour la représentation nationale mais parce que c’est un ami précieux de notre communauté, et parce que cela me permet de dire clairement qu’il y a, pour nous, un point politique et institutionnel qu’on ne peut traiter par le troll et qu’on doit entretenir de façon réfléchie des relations claires et responsables, sans faiblesse mais sans outrance » et il a également salué la présence de Faustine Fleuret, présidente de l’ADAN  dont l’association ne poursuit pas exactement les mêmes buts que le Cercle et suit parfois d’autres chemins :  « mieux vaut voir cela comme une occasion de se compléter ».

Au-delà des péripéties politiques de l’entre-deux tours (et des intentions prêtées à tel ou telle sur le sujet spécifique de la crypto-économie) les conversations ont tourné sur les projets plutôt inquiétants (et généralement considérés comme « mal ficelés”) du Parlement européen.

L’importante Paris Blockchain Week  a fourni matière à commentaires, notamment pour s’étonner de ce qu’à 5 minutes à pieds du siège de l’AMF, on puisse voir tant d’entreprises démunies du statut de PSAN se livrer à une telle démonstration publicitaire et commerciale. L’hypocrisie de la « régulation à la française » est ici patente.

On a donc aussi évoqué l’événement parisien de la veille à l’Ambassade de Suisse présentant (a juste titre pense-t-on) ce pays comme « le lieu idéal pour développer vos projets blockchain et cryptomonnaies ». Là aussi, le présence de Bpifrance et de son Hub blockchain laisse planer un certain étonnement.

En présence de nombreux mineurs l’actualité de cette industrie, sa conversion à marche forcée vers les énergies vertes, et les bénéfices qu’elle apporte structurellement à la reconversion énergétique ont été discutés. les opportunités en Ukraine, pays qui va se trouver pour un temps en excédent de production et et grand besoin financier ont été décrites. L’ignorance de certains politiques a été symétriquement décriée.

A l’issue du repas, les membres du Cercle du Coin (qui compte à ce jour 70 membres individus et 20 médias ou entreprises) sont restés sur place pour tenir en live et en vidéo leur réunion trimestrielle, tandis que d’autres convives repartaient malgré la pluie vers le Brongniart ou la Station F.

59ème Repas du Coin, à Bruxelles le 15 mars 2022

Si le Repas se tient souvent en Belgique, il n’avait pas eu lieu dans sa capitale depuis novembre 2017, ayant été se promener à Liège, deux fois, à Mons et tout récemment à Soignies. Ce second repas belge en 4 mois tenait aussi à la tenue le soir même d’une intéressante conférence animée par l’emblématique député de Bruxelles, Christophe De Beukelaer et où devait s’exprimer le non moins iconique Pierre Person, député de Paris et défenseur des cryptos contre les folies #MiCa.

 

Retour donc à l’excellent Stekerlapatte, derrière le Palais de Justice, en présence de ces deux élus qui honoraient le repas.

Belle affluence de 28 convives en tout (le Covid de convives ou d’enfants de convives nous a quand même privés d’une demi-douzaine de rencontres!) et des conversations très “politiques” autour des élus invités comme du fait de la tempête soufflant sur la PoW au Parlement Européen.

Ces conversations se sont poursuivies ensuite, les convives membres du groupe Be-Crypto tenant leur meet-up vers la Place Louise, à mi route de la Conférence où devaient s’exprimer en fin d’après-midi Pierre Person, mais également Yorick de Mombynes, l’entrepreneur Ramon Junquera et le Professeur Bruno Colmant.