Retour au “Zango” pour ce nouveau repas parisien qui a réuni 55 convives parisiens, mais aussi venus de Bordeaux, Toulouse et Biarritz, Nantes, Grenoble, Lille, de Belgique et de Suisse (Genève, Neuchâtel et Zurich).
La journée a commencé pour certains par l’AGO du Cercle du Coin, occasion de passer en revue l’activité, ratifier les comptes (en bitcoin) et débattre des projets.

Alexis Roussel, qui a présenté son petit exploit (immatriculation en France de la filiale de Nym avec un capital constitué par apport de bitcoins et sans compte en banque) a été particulièrement applaudi !
L’AGO a été suivie d‘une réunion du Conseil d’Administration notamment pour mettre en chantier de nouvelles procédures ( nœud, comptes, medias).
Parmi les convives arrivés sur place après cette Assemblée, plusieurs banquiers (plus ou moins cryptofriendly officiellement) mais aussi des journalistes, vidéastes et créatifs, entourant comme toujours un fort contingent d’entrepreneurs.
Jacques Favier a fait le traditionnel “rappel des règles” du repas. Taquiné sur la présence de nombreux banquiers, il a été applaudi pour une formule choc : ” Si Bitcoin n’était pas une monnaie, ils ne seraient pas avec nous aujourd’hui “.

Impossible de résumer tous les débats au cours desquels quelques etheristes sont même parvenus à s’exprimer, de nombreuses conversations touchaient les NFT, la chute de FTX et la nécessité d’une régulation (intelligente) en animaient d’autres, les capsules temporelles, l’Afrique, les interviews marquantes de Grand Angle Crypto et d’autres, Stackinsat, les analyses de la blockchain et la lutte contre la criminalité, la sociologie de l’État… sans oublier un bout de table qui s’est transformé en académie de crypto-tintinologie !
Deux hôtes de choix ont honoré le Repas : Melle Boule (jack russell avocate) et Maître Eckhart (philosophe de son état). Ils se sont salués poliment, sans plus, mais sont restés étonnamment sages durant ces longues agapes crypto. Peut-être les chiens préfèrent-ils apprendre que s’exprimer, surtout sur des sujets techniques. Quelle modestie et quelle finesse, nom d’un chien !

e Repas du Coin, n’était pas venu en Bourgogne depuis celui de
Auparavant la société auxerroise
Celui-ci a eu lieu dans le quartier de la “Marine”, aux bords de l’Yonne, dans l’agréable 
café convivial autour des cougnous de Soignies (on dit “sonégiens”) et se poursuivant après le Repas par un meet-up enchaînant sur une nouvelle festivité.
Trente convives à midi, venus de Liège, Namur, Bruxelles ou du Hainaut, mais aussi de Luxembourg, Lille, Paris et Bordeaux. Il n’y avait qu’à “traverser la rue” pour trouver, chez le sympathique italien d’en face une atmosphère propice aux conversations, dans le respect des “trois règles” rituellement rappelées par Jacques Favier lors du mot de bienvenue.
Les conversations ont porté sur l’actualité, FTX et autres drames, notamment MtGox qui revient comme un “marqueur” mais qui atteste aussi de la fantastique résilience de la communauté. Une riche créativité vestimentaire en témoignaient aussi !
Avant d’attaquer le buffet, dont chaque mets préparé par un très 

Après le temps d’apéro nécessaire pour retrouver les vieux amis ou pour briser la glace, les sept tables ont entamé les discussions les plus diverses tout en respectant les fameuses trois règles rappelées par Jacques Favier (portant cravate, dit-il, pour ne pas être pris pour un ministre) : on parle français, on ne fait pas (trop) de commerce et on reste courtois… même lorsque la conversation porte sur le ”maximalisme”.
Plusieurs nouveaux (ils représentaient, comme toujours, environ un quart des convives) l’ont constaté et ont tenu à le souligner : le Repas est un endroit où la dispute cède le pas à la discussion, toujours cordiale.
Inutile de dire que “the Merge” à venir quelques 45 heures plus tard a nourri quelques discussions, tant d’un point de vue technique (qui ne passionne pas forcément tout le monde) que pour son résultat en terme d’empreinte et les perspectives qu’il ouvre rendant l’Ether potentiellement déflationniste.
On a parlé minage et impact de la guerre sur le minage, relations avec les banques (sempiternel souci des entrepreneurs) mais aussi inflation et bien sûr vie de la communauté crypto lyonnaise, particulièrement active; ce fut encore une fois de plus une occasion bienvenue pour beaucoup de membres du cercle de se voir physiquement après une longue période sans rencontre.
Les discussions se sont largement poursuivies après le repas, puisque le groupe Crypto-Lyon organisait le soir, au Hub62 un meet-up orienté sur l’usage pratique de Bitcoin à travers le paiement. Tout cela se finissant toujours par des agapes et des discussions courtoises et passionnées.
Da
Les difficiles relations avec les banques ont été abordées de façon confiante avec les banquiers présents. Les risques cyber, la criminalité, les montages douteux que le marché a mis à nu ont été traités, parfois avec humour !
Plusieurs élus communaux ou du Canton, des universitaires, juristes, banquiers (oui!), développeurs, entrepreneurs ou étudiants neuchâtellois, vaudois ou genevois. Mais aussi plus d’une quarantaine d’amis venus de France, auxquels on en ajoutera quelques-uns de Belgique, sans compter ceux qui venaient d’Allemagne, d’Irlande ou… des Açores !
L’événement s’intégrait à la journée Paradigme organisée avec l’Université (Master d’Innovation) et les autorités locales.
La rage des éléments s’étant calmée, on a pu gagner au sec l’Université voisine pour s’instruire un peu, avec deux conférences : au choix Les usages non monétaires de Bitcoin, par le toujours maximaliste Gilles Cadignan, ou Présentation du protocole RGB (en anglais) par Maxim Orlovsky et Olga Ukolova, fondateurs de la LNP/BP Standards Association. À noter que les deux conférences étaient introduites et suivies par des membres du Conseil d’Etat de Neuchâtel, la première par Mme Crystel Graf, en charge du Département de la formation, de la numérisation et des sports et la seconde par M. Alain Ribaux, en charge du Département de l’économie, de la sécurité et de la culture.
Les conférences furent suivies d’un vin d’honneur offert par l’État de Neuchâtel, avec la participation du 

L’effondrement de Terra a bien sûr été commenté à chaque table, tant par ses aspects de marché, spectaculaires, que pour ses raisons profondes. Ceci marque-t-il la fin d’une illusion des stable coins ? Les maximalistes étaient accusés de s’en réjouir, comme de la remontée de la dominance du Bitcoin. On n’a pu éviter de se demander quelle était “la” valeur refuge, la crise actuelle démolissant quelque peu l’argument dit SoV, tout en mettant à mal l’argument stable.
La politique politicienne reste un sujet marginal dans les “repas du Coin” et le mince suspens quant au nom du prochain locataire de Matignon intéressait bien moins que les offensives actuelles de certains euro-député.e.s, les craintes quant à l’arrivée de nouveaux parlementaires au Palais-Bourbon, et le départ de celui-ci de Pierre Person, personnalité dont l’action a été largement appréciée.
A l’issue du repas, les membres du 



