46ème Repas, à Mons

Repas fort atypique que ce 5ème repas en Belgique, après des agapes à Bruxelles et Liège. En petit comité, parce qu’entre chaleur, examens universitaires et autres joies de fin de saison, trop peu de gens ont pu finalement se rendre à Mons où s’achevait ce jour HistoCrypt2019 (une conférence internationale de 3 jours consacrée à l’histoire et à la recherche en cryptographie, sous l’égide du Professeur Jean-Jacques Quisquater, un académicien bien connu des bitcoineurs) et profiter de cette journée bien remplie .

Elle a commencé par une passionnante visite du Mundaneum de Mons un lieu unique et assez indescriptible, pour lequel les participants, après entre café d’accueil et avant un apéritif offert par les organisateurs, ont eu droit à un exposé très érudit et à une visite qui a beaucoup intéressé.

Le nouveau, livre publié par Adli Takkal-Bataille, Jean-Samuel Lécrivain et Jacques Favier était disponible, avec un jour d’avance sur le marché français et… quelques dédicaces puisque les 3 auteurs étaient là.

Puis, une courte promenade a permis d’admirer le coeur de Mons, et de frotter le crane du petit singe fétiche, qui porte bonheur. L’opération, magnifiquement menée par André, administrateur belge du Cercle, a fait bondir le cours de Bitcoin dans les heures qui suivirent. Les convives se sont ensuite retrouvés au Carillon, qui avait, sans doute par courtoisie, sorti de magnifiques chaises oranges !

Autour des deux grandes tables les sujets de conversation abordés ont été nombreux. Bien sûr on a parlé de cryptographie, de data (après la visite du ” Google de Papier” comme on surnomme le Mundaneum) et, forcément, de Libra. Naturellement il y a eu quelques plaisanteries inspirées par les situations respectives de la cryptosphère dans les deux pays.


Enfin retour au Mundaneum pour une conférence de Jacques Favier, en marge de la cryptographie. Comme un pont entre l’une de ses passions anciennes (la langue égyptienne) et sa passion actuelle (la crypto-monnaie) il a essayé de répondre à la question  “comment a-t-on pu perdre le code sacré ? ” Et livré ses propres tentatives de hiéroglyphes contemporains.

28ème repas du Coin (à Bruxelles)

Comme en 2015 et 2016, un troisième repas du Coin s’est tenu à Bruxelles ce mercredi 22 novembre. C’était dans le quartier (jadis) populaire de Marolles, dans le (toujours) accueillant Stekerlapatte dont l’ambiance ravit tout le monde et dont le fumoir émerveille quelques français. Vive la libre Belgique !

(l’apéritif est un moment important des repas du Coin!)

Comme à Paris, l’attractivité de cette rencontre ne se dément pas et s’exerce au loin : 32 convives (chiffre doublé depuis le premier repas bruxellois) dont 10 nouveaux, une quinzaine de français, tout juste un peu moins de bruxellois et dix villes représentées.

Ce serait mentir, évidemment, que de faire croire que l’on n’a pas parlé du cours de bitcoin. A ce niveau, certains commencent aussi à parler de fiscalité, notamment dans un pays qui ignore l’imposition des plus values.

Le Cercle du Coin organisant le soir même un meet-up dans les locaux de Maltem rue de la Loi, les sujets annoncés, et notamment la consommation énergétique de Bitcoin, ont été largement débattus d’autant qu’une campagne assez insistante de plusieurs médias présente le sujet de façon souvent caricaturale ou simplement erronée.

Beaucoup de développeurs, donc des conversations techniques aussi. Enfin, plusieurs participants étaient responsables de meet-up (à Bruxelles ou Liège, mais aussi à Paris, Toulouse, Marseille et Bordeaux) et les sujets de conversation liés à la vie de la communauté ont été nombreux.

Certains ont poursuivi ce moment de convivialité toute l’après midi en attendant de se rendre au meet-up. Une “journée du Coin” sous un soleil très convenable pour la saison et dans l’amitié au delà des frontières.