53ème Repas, dans le Parc de Vincennes

Nouveau lieu, pour ce repas “parisien” très légèrement décentré. L’obligation de sortir du quartier geek n’a pas affecté l’affluence, renforcée par deux forts contingents d’amis venus de l’étranger dès la veille pour participer à la soirée Objective Thune.

Ce sont donc 43 convives, venus du centre de Paris mais aussi de Bruxelles, Liège, Neuchâtel, La Valette, Rennes, Bordeaux, Lille, Lyon et Toulouse qui se sont retrouvés au Bosquet, agréable guinguette du Parc Floral.

La météo, après deux jours de pluie, s’est montrée souriante et l’apéro a pu être pris dehors, fort longuement (une caractéristique des repas parisiens) avant de passer à table.

Les conversations, commencées dès midi, ont duré au-delà de 16 heures, soulignant la réelle utilité de ce moment spécial qu’est un « Repas du Coin ». Elles ont porté sur d’innombrables sujets, depuis les usuels small talks (toujours en français, le repas!) jusqu’aux sujets du jour. On a parlé notamment du nouveau bull market ou de la bulle qui vient (Bitcoin prenant d’ailleurs 6% durant le Repas et Tezos près du double), des stratégies à adopter dans ce contexte, et plus sérieusement de la nature de Bitcoin, valeur refuge et / ou valeur intrinsèque. Mais aussi des progrès de la recherche française dans de nombreux domaines (et aussi un peu de Dune, de Starchain ou de TheGarage), des limites du PoS (toujours pointées par des mathématiciens) de nouveaux types de wallets, de lending avec des crypto en collatéral, de l’intégrité numérique – sujet qui commence à s’imposer (du moins en Suisse) – ou de la bonne façon de poser les questions sur Bitcoin à l’occasion du sondage que le Cercle du Coin entend mener avec le concours du CSA. On a enfin parlé de la Cour des Comptes, de la Banque de France  et de son Lab, de la tentative de stablecoin initiée en décembre chez Bpifrance.

Karl et Adli, deux “fondateurs” du Repas

Philippe Ratte et Jacques Favier, les deux co-auteurs, et leur éditeur Lionel Jeannerat ont dû répondre à de nombreuses questions sur le livre sur  Bitcoin et Tintin publié la veille.

Au-delà des questions techniques tournant autour du trésor des sirènes dont l’adresse est désormais connue (voir en page 26) mais dont l’emplacement des clés reste encore mystérieuse, Lionel a pu exposer son concept de bijou numérique prolongement de l’idée largement admise aujourd’hui d’or numérique.

Le fond du sujet, le parallélisme entre les mondes que tout sépare (celui d’Hergé et de Satoshi) a également soulevé plusieurs questions. Et une idée s’est fait jour, à laquelle le premier n’aurait sans doute pas pensé : l’exaspérante volonté de la Fondation Moulinsart de contrôler la moindre utilisation de son héritage finit par susciter chez les fans de Tintin une volonté de concurrence sauvage et une prise de libertés qui n’est pas sans rapport avec l’attitude des cryptos face aux banques centrales !

Lionel et Laurent, autour de Tintin

52ème Repas, à Paris

Retour au Tambour pour ce 52 ème Repas qui a réuni 38 convives, venus de 5 pays. Ceux qui venaient de loin, entre deux mouvements de grève, ont commencé dès avant midi, et malgré le froid, les premiers échanges d’idées.

À la table d’un éminent chercheur en informatique, travaillant tant pour l’ INRIA que pour le Microsoft Research sur de nombreux sujets, la conversation a évolué à un niveau inhabituel dans ces occasions, avec force sémantique et théorie mathématique.

Ailleurs, les échanges ont porté sur les sujets les plus divers : la cyber-sécurité, la compliance (avec la présence d’une compliance officer, dans un milieu trop souvent décrit comme désinvolte à ce sujet) mais aussi la difficile approche par le notariat d’une technologie un peu trop vite présentée comme destinée à les faire disparaître.

Un important hydraulicien français, qui travaille désormais avec le mineur nantais, a expliqué qu’il ne parvenait pas à trouver de défaut à Bitcoin sous le rapport du développement de l’énergie hydro.

Enfin – pourquoi s’en cacher ? on s’est livré aux joies des inévitables ragots communautaires, sur le mercato des consultants ou le récit des différents événements “blockchain” ou “stablecoin” des dernières semaines.

La présence d’un éditeur neuchâtelois bien connu a suscité une entorse manifeste à la règle n°2 (on ne fait pas de commerce) puisque quelques convives ont souscrit à un sulfureux ouvrage à paraître le 4 février.

Comme toute communauté, les cryptos se donnent parfois des allures de petite famille, et donc l’anniversaire de l’un des convives a été marqué dans les formes usuelles.

Le Tambour, lieu bien connu des noctambules parisiens, étant aussi un lieu particulièrement accueillant en journée, les conversations se sont poursuivies, au chaud cette fois, assez longuement jusqu’à ce que les convives membres du Cercle du Coin ne gagnent le Sof’s Bar où se tenait à 16 heures 30 l’Assemblée Générale annuelle.

51ème Repas, à Strasbourg

Noël oblige, pourrait-on dire… retour à Strasbourg pour ce dernier repas de l’année. Son organisation a été évidemment quelque peu troublée par le mouvement social affectant notamment les transports. Quelques parisiens, inquiets de ce genre d’aléas, ont préféré renoncer in extremis. «  Et ça se dit anarchiste… » a ironisé l’un des convives.  Mais d’autres avaient choisi de se lever tôt et, comme c’est toujours le cas en période de grève, de voyager dans des wagons à moitié vides (et sans contrôle) pour débarquer assez tôt dans l’étonnante gare de Strasbourg dont une étrange bulle a fait une sorte d’univers à la Truman show matière à plaisanterie pour le café à l’arrivée. Cela a tout de même l’avantage d’être plus réversible qu’une fonction de hashage.

Il fallut évidemment, “pour notre sécurité” pénétrer dans le centre ville entouré d’un important dispositif de sécurité. Comme toujours, les barrières posées en grande pompe étaient redressées et les guitounes montrées à la télévision étaient vides. Président d’un cercle de mauvaises têtes notoires, Adli Takkal Bataille opina que cette vacuité était à terme inéluctable car c’était “comme les monnaies pleines des banques centrales, c’est une affaire de temps”.

Après le café, d’émouvantes retrouvailles franco-suisses furent arrosées au Gewurtztraminer avant même d’arriver sur le lieu du Repas.

Si l’on ajoute que la grippe avait frappé, en Alsace comme en Belgique il y parvint tout de même le nombre respectable de 22 convives vaillants pour attaquer la choucroute de l’excellent Tire-Bouchon dans la petite ruelle des Tailleurs de Pierre (des sortes de mineurs sans doute) à quelques pas de la cathédrale.

Le Tire-Bouchon se révéla fort accueillant. Avec le succès jamais démenti du Repas, la proportion de « nouveaux » convives tend à baisser. Le 51ème repas, grâce aux efforts de Jean-Luc, Théo et quelques autres a nettement inversé la tendance, multipliant les occasions de rencontres nouvelles.

On a remercié Jean-Luc qui offrait les vins servis à table, indispensable support des conversations qui ont tourné  autour de thèmes très nombreux :

  • les mérites respectifs des diverses « générations » de blockchains
  • la “souveraineté numérique” à la française et ses limites, dans le contexte du Cloud Act
  • les annonces (ou les initiatives) de la Banque de France et de la BCE en matière de monnaie numérique
  • les expérimentations de certaines collectivités territoriales
  • le grand nombre d’événements à venir, depuis les meet-up locaux de plus en plus nombreux, jusqu’aux grands salons et forums
  • les difficultés concrètes de bien des start-up cryptos, et toujours la bancarisation dont les pouvoirs publics ont estimé un peu vite qu’ils lui avaient fait faire un pas de géant.

Si les voyageurs ont dû s’éclipser un peu plus tôt que dans les traditions, les « locaux » ont apprécié ce moment qui s’est prolongé ensuite autour d’un vin chaud devant la cathédrale, les plus courageux ayant continué la journée dans le crypto-bar local.

Vive l’Alsace crypto-anarchiste !

 

 

50ème Repas, à Liège

Oui! Déjà le 50ème repas… et pour marquer cette étape symbolique et réaffirmer une dynamique “francophone” c’est à Liège, la plus francophile peut-être des villes hors Hexagone, qu’a eu lieu le repas.

Malgré quelques craintes, le Thalys roulait, apportant son contingent de français, rejoints par quelques luxembourgeois presque voisins pour établir un taux de convives “cross border” très satisfaisant. Des  bruxellois étaient également venus pour rencontrer la fine fleur du “Coin” liégeois. Malgré l’âge déjà vénérable et le succès jamais démenti de cette institution qu’est le “Repas”, il y avait comme à chaque fois des convives partageant l’expérience pour la première fois.

Le repas était organisé au Seven bar, lieu original et véritable QG crypto liégeois, dans les sinueuses rue de la vieille ville autour de la collégiale Saint-Denis, à quelques minutes de l’Université.

Une tendance lourde se dessine parmi les convives : l’affichage imaginatif, discret ou… moins des convictions sur les vêtements portés en cette occasion.


Le Seven bar acceptant bitcoin et ayant ouvert un canal LN, on a vu non seulement une dizaine de paiements en bitcoin mais également le premier règlement d’un repas via le Lightning Network, par l’intrépide André, administrateur belge du Cercle.

Les conversations ont porté sur les perspectives à court terme (entre rumeurs de marché baissier et spéculation sur le halving qui s’approche), sur la récupération de l’énergie du mining, sur l’attitude des diverses autorités prises entre la peur de Libra et celle de la Chine, sur divers cas d’usage plus ou moins significatifs de “la technologie de la blockchain” dont évidemment la mise en oeuvre par le centre de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie Nationale d’un smart contract sur la blockchain publique de Tezos. L’actualité plus “profonde” aussi : forks et polémiques continuent de marquer le monde toujours jeune de la crypto. Mais la règle n°3 du Repas a été respectée : on reste amis !

Après le repas les conversations particulières ont pu continuer sur place puis de bar en bar jusqu’à l’Université où, à 19 heures 30 se tenait un Meet-up conjointement organisé par le Cercle du Coin et par Bitcoin-Liège avec deux excellents orateurs: le liégeois Mathieu Jamar et le parisien Sosthène.

On trouvera ci dessous les vidéos des principaux moments :

  • la présentation du Cercle par Philippe Laloux
  • Bitcoin, un organise vivant? par Sosthène

 

49ème Repas, à Paris

Après le repas très décentralisé à Lisbonne en septembre, et avant le prochain qui se tiendra à Liège en novembre, les bitcoineurs parisiens (mais aussi amiénois, bruxellois, lausannois, luxembourgeois ou bordelais) se sont retrouvés au “Tambour”, rue Montmartre à Paris, dès midi sonnant, tant est grande l’envie de se retrouver.

38 convives, dont 8 pour lesquels c’était la première expérience  (notamment quelques élèves de l’ESILV, école membre du Cercle du Coin) ont pu évoquer en toute convivialité les sujets les plus divers : Libra, bien sûr, et le Brexit (mais aussi la pondération de la livre dans le panier de Libra), la gouvernance de Bitcoin et la publicité que lui procure le buzz créé par Libra, les projets encore incertains des autorités publiques, les projets nombreux de stablecoins, les conférences auxquelles les uns ou les autres avaient pu assister, l’utilisation de la biométrie comme facteur d’identification, les nouvelles des  start-up qui apparaissent mais aussi… de celles qui disparaissent, les études dans les écoles d’ingénieurs et les progrès de le la notoriété de Bitcoin dans le grand public.

Les conversations privées se sont poursuivies ensuite pour certains, en attendant la réunion trimestrielle du Cercle du Coin. Celle-ci s’est tenue de 18 h à 19h30 aux”Écuries” , non loin, en présence d’une vingtaine de membres et que quelques autres connectés. L’activité du Cercle, le soutien qu’il entend apporter aux meet-ups les plus vivants notament en Belgique et en Suisse, quelques initiatives de nature à faire connaitre Bitcoin et le fonctionnement de l’Association ont été évoqués avant de finir par quelques mousses.

 

48ème Repas du Coin, à Lisbonne

Cela fait désormais quelques années que se fomentait un repas « hors-les-murs » de notre douce langue française, chère au repas et à ses animateurs. Mais l’exode, ayant frappé quelques bitcoineurs français, a mené le repas dans la contré portugaise et plus précisément dans sa capitale, à Lisbonne. Et comme l’année dernière en Suisse, ce repas a été adossé à un événements désormais célèbre de la cryptosphère : le Ludom’s Barbecue. Était aussi associée à toute cette organisation, l’ambassade crypto-francophone à Lisbonne, le Block Café  ! On était venu de France, du Luxembourg mais aussi de Suisse et de Belgique pour ce premier « Repas du Coin hors francophonie » qui a réuni 21 convives, lisboètes compris.

Le repas s’est tenu dans une ambiance décontractée, musicale et brumeuse. Un repas forcément un peu différent des autres de par le contexte et la nuit courte qui précéda. L’ensemble des participants se sont retrouvés au Manifest.Lisbon pour se réunir autour d’une grande table et d’un délicieux brunch. Ce fut l’occasion de manger un peu plus léger car les repas précédents furent marqués par une abondance carnée sans limite. Nos holdeurs avait le mempool bien « full » !

Durant le repas, les discussions entamées les jours passés continuèrent. On parla ainsi en masse de Lightning qui montre de plus en plus son efficacité et sa légèreté, mais aussi des altcoins qui semblent traverser une longue crise. Les échanges se sont aussi portés sur le climat de cette ville fort propice aux bitcoineurs en comparaison au pays de certains convives. Bref une fois de plus, le repas fut l’occasion d’échanger sur de nombreux sujets, qu’ils soient sérieux et techniques ou libre et amicaux.

C’est donc sous un soleil montrant ses rayons pour la quasi première fois du week-end qu’une partie du groupe se rendit de nouveau au bloc café, véritable garnison de cette campagne dans la capitale lusitanienne. Ce fut l’occasion de partager un dernier moment sur la terrasse bien exposée du Block avant que chacun ne revienne parfois tristement vers sa contrée d’origine, que ce soit pour jouer aux cartes, pour prévoir de nouveaux évènements communautaires du Cercle, pour découvrir des facéties sur Lightning ou bien tout simplement profiter de la chaleur revenue.

En effet, même si le repas s’est ouvert officiellement le dimanche 22 septembre 2019, les festivités avaient démarré plus tôt avec le Barbecue de Ludom et son meetup Komodo. Ainsi une partie des convives avait « profité » du repas pour découvrir Lisbonne, entourés de camarades de passion. Ainsi à partir du jeudi, au rythme des vols, de nouvelles têtes ont débarqué successivement au Block Café, co-organisateur de cette virée et haut lieu des cryptomonnaies de la capitale portugaise. Ainsi les discussions ont commencé dès les premiers jours, certains découvrant le Block avec émerveillement, d’autres échangeant sur leurs différents projets en cours.

Furent alors dévoilés, et … utilisés en portion raisonnable les Ludom Coins, ou IndeBlock Coins. Car pour l’occasion, les organisateurs IndéNodes et The Block avaient produit des jetons de grande qualité numismatique pour payer les rafraîchissements dans le quartier général de l’événement. Apparurent rapidement ainsi des arbitrages entre la valeur probable d’un coin, vu qu’il permettait de payer une bière spécialement brassée pour l’occasion, la Komodo artisanale. Le vendredi midi, un premier restaurant de viande bovine sud-américaine (au Butchers Saldanha) permit à un petit groupe d’une dizaine de participants de gouter aux joies lisboètes. Puis entre travail nomade au Block et échanges, le Samedi et ses activités arrivèrent rapidement.

Ce jour fut marqué pour les komodistes par l’élaboration de stratégie pour leur protocole pendant que les autres se baladaient pour découvrir la ville ou dumper tout simplement des Indeblocks contre de douces IPA. Ce fut aussi le jour où la majorité des convives arriva en préparation du repas mais aussi de l’apéritif sponsorisé par B40Lux (des membres de longue date du Cercle : Édouard et Tahar). Ainsi commencèrent à planer des théories sur les Indeblock coins que certains préféraient hodler plutôt que de les dépenser, testant ainsi l’étonnante vélocité du réseau Lightning, tout cela en toute confiance et autonomie, le frigo étant ouvert, la tablette pour payer à disposition et la surveillance inexistante. Mais n’est-ce pas là la vraie liberté économique que de choisir son moyen de payement libre et respectant la vie privée ?

Le barbecue s’annonçant difficile en raison de la pluie, le groupe se dirigea vers un objectif non moins protéiné, le restaurant brésilien Fogo de Chao. On continua d’échanger sur les nouveaux enjeux de la finance décentralisée ou DeFi, mais aussi sur l’arlésienne que devient l’upgrade d’Ethereum, mais surtout on mangea une farandole de viandes à la broche. Les serveurs ne s’arrêtant pas de distribuer des morceaux de viandes avant d’avoir reçu le signal d’arrêter. Après ce repas gargantuesque, l’esprit léger et le ventre plein, nos valeureux protocolistes se dirigèrent tout de go vers un établissement entre expositions et boissons.

Ce fut l’occasion de distinguer un dump redoutable du Indeblock qui valut d’un coup la parité avec l’euro alors qu’il avait une parité avec une bière. Cependant certains profitèrent de cette nouvelle valeur et donc d’une plus grande flexibilité pour se procurer d’autres breuvages mais aussi un cactus. De nouveaux divertissements Lightning furent trouvés, comme le Pollofeed permettant de nourrir une poule à distance grâce à des tips Lightning. Mais ce fut aussi le cas de réfléchir au nombreux cas d’usage que pourrait nourrir le réseau et à la meilleure manière d’aborder pédagogiquement le sujet. Les convives se séparèrent avant l’ultime étape pour une nuit courte mais nécessaire !

La boucle fut donc bouclée au Manifest.Lisbon comme cela a été dit. Et c’est dans cette continuité d’échanges instructifs et agréables, dans la convivialité et bienveillance, avec avis divergents ou convergents que l’expérience lisboète se termina non sans hommage aux organisateurs de ce mémorable passage portugais.

Tout le monde a félicité les organisateurs, les sponsors et les différentes parties prenantes de l’événement, représentant à lui seul la force du lien qui a été tissé à l’intérieur de cette communauté variée qu’est celle des cryptomonnaies.  Le week-end a été un excellent moment pour tout le monde si l’on se réfère aux sourires et aux têtes de zombie du dimanche matin. Alors il faut remercier une nouvelle fois Lionel, notre pilier suisse du Cercle du Coin, qui s’est donné corps et âme pour que tout soit une réussite, mais aussi le Block Café pour son accueil chaleureux qui n’incite qu’à un retour, à tous les présents qui ont fait vibré la capitale portugaise de bonnes ondes.

Et que Jacques, l’« ombre au tableau », fidèle organisateur des 48 repas précédents mais ne pouvant pas venir cette fois, ne s’inquiète pas. Quelques rumeurs de putsh ont pu être entendues durant le week-end, mais derrière ces sombres planifications se cachaient en réalité une envie de partager le moment au complet ! Ce repas fut différent sous tous les points, et qui sait ?… l’escapade lisboète deviendra peut-être, elle-aussi, comme tout commencement décentralisé, une tradition, un protocole !

 

47ème Repas (Diner) du Coin, à Paris

Évènement “hors format” pour terminer la saison. Après le déjeuner presque intime à Mons le mois précédent, le diner à Paris a connu une affluence record : 55 convives, venus d’un peu partout y compris de Belgique, de Suisse et de cette nouvelle cryptonation francophone qu’est le Portugal, où aura lieu le repas de “rentrée”, le 22 septembre.

Un cadre nouveau: celui des “Écuries” de la rue Bachaumont, plutôt cave ou cellier d’ailleurs qu’écuries, un lieu bien connu désormais dans le Sentier parisien.

Une quarantaine de convives étaient déjà présents sur place en fin d’après midi pour la réunion trimestrielle du Cercle du Coin  dignement présidée par Adli Takkal-Bataille Bataille installé sous un bull très opportun.

Après ce moment de délibération, les membres présents comme les convives extérieurs au Cercle ont bu ensemble un apéritif généreusement offert par la société ACINQ, l’une des sociétés leader dans le domaine de la scalabilité de  Bitcoin et qui, avec d’autres membres de la communauté, construit un standard ouvert pour Lightning Network.

À table les conversations, encore plus détendues que durant les repas de midi, ont tourné sur de très nombreux sujets, au premier rang desquels le “phénomène Libra”. Moins pour en discuter la conception que pour se réjouir des réactions des “politiques”, bruyantes mais tardives. Même si certains convives, voyant la chose du côté de la puissance publique, ont apporté des éclairages intéressants. Les déclarations de la BRI, les stable coins “publics” ou “souverains” ont aussi fourni matière à échanges. Enfin, le cours grimpant du Bitcoin n’a pu qu’ajouter un peu d’euphorie supplémentaire à toutes ces discussions.

Quelques scoops ont été susurrés, une interview négocié (car des journalistes amis sont admis) mais le “repas” étant un évènement privé, il faudra attendre pour pouvoir relayer cela !

Parmi les sujets plus légers, la mésaventure d’une banque (connue pour son hostilité aux crypto monnaies) ayant crédité un client qui lui avait remis des billets de Monopoly a ouvert des débats fort techniques mais aussi provoqué beaucoup de plaisanteries sur le système “classique”.

 

 

 

45ème Repas du Coin, à Toulouse

Ce 45ème repas se faisait dans une 18ème ville. Grande première tant attendue par la vibrante communauté de la Ville rose !

L’évènement avait commencé dès la veille, avec la participation de “parisiens” au 7ème meet-up toulousain, organisé  à La NovaMélée. L’occasion d’une petite présentation du Cercle du Coin, et de plusieurs exposés fort intéressants pour présenter BitConseil,  CoinMarketCal et ZeBitcoin.

Ce mercredi 15 mai, sous un magnifique soleil, 24 convives se sont retrouvés aux “III Sages”.

Une poignée de courageux parisiens, et beaucoup de toulousains, dont naturellement les représentants des entreprises déjà citées, des universitaires (Toulouse School of Economics,  ISAE-SUPAERO) des juristes) des makers et des matheux.

Les conversations ont tourné sur de très nombreux sujets. Sérieusement: sur les mérites respectifs des deux principales blockchains publiques (on a parfois frôlé le troisième interdit de ces repas), sur les aspects juridiques des cryptomonnaies, sur divers usages industriels en cours, sur les conditions précises de la vérification formelle, sur les perspectives ouvertes par la loi Pacte. Moins sérieusement : sur les jeux vidéos (mais aussi la blockchain-foot) , sur les théories du complot et la vérification des news.

 

 

Un seul regret, finalement : ne pas avoir réussi à faire descendre les bitcoineurs andorrans de leur montagne ! Le versant français est-il réputé financièrement dangereux ? Non : la route menacée par la chute (des pierres) ne devait rouvrir que le surlendemain.

Et une grande joie : avoir pu photographier notre ami Benoit sous cet inquiétant décor …

44ème Repas ( à Paris)

Retour à Paris, mais dans un nouveau QG, le célèbre “Tambour” à l’angle des rues Montmartre et de la Jussienne, pour ce 44ème repas, pour lequel 38 convives se sont réunis, toujours avec le même plaisir, pour échanger en toute confidentialité (et confidence, car le repas reste un événement privé où les rencontres les plus imprévues, et donc les aveux les plus surprenants peuvent survenir).

Fort contingent de belges ou luxembourgeois, de journalistes spécialisés mais aussi de mathématiciens pour une utile touche savante. Et, fait nouveau, plus d’une amie par table !
Sans s’appesantir sur la spectaculaire hausse du cours de Bitcoin le matin même (tout le contraire du traumatisme du repas à Aix…) les conversations ont porté sur les sujets les plus divers : sur l’assurance (des transactions, des deals…), sur l’attitude des banques centrales, sur les innovations et la richesse des propositions de protocoles moins connus que ceux qui servent encore à tant de PoC.

Puis les convives se sont dispersés par petits groupes dans les cafés avoisinant en sachant se retrouver quelques heures plus tard pour la réunion du Cercle puis la projection du film Protocole de Rémi Crussière.

41ème repas (à Paris)

Premier repas de l’année, à Paris selon la tradition, et avec un “Thirsty Mad Cat” plein. 42 convives très largement parisiens, mais aussi neuchâtelois, bruxellois ou luxembourgeois (tous arrivés avec un peu de retard, leurs trains respectifs ralentis par trois flocons de neige) et bien sûr d’autres encore venus des régions de Rennes, Toulouse ou Strasbourg.On a bien sûr tiré le bilan (fort modeste) des avancées juridiques et fiscales en France au cours d’une année 2018 décidemment peu faste. Les “gilets jaunes”  ont occupé plusieurs conversations, autour du petit sondage publié la veille par Bitcoin.fr, mais surtout des appréciations très diverses sur la convergence ou la similarité du mouvement crypto et de ce mouvement social beaucoup plus large. Abordés également, la question de l’anonymat (des échanges sur les réseaux sociaux comme des transactions), l’importance de l’horizontalité dans les relations, la recherche d’un ordre sans autorité. Sans compter la fresque de Pascal Boyart dont le secret a été élucidé brillamment par un habitué de ces repas!

Autre exploit salué, non sans joie : celui des convives suisses qui avaient placé un ATM offrant aussi du Monero à Davos même. On peut aussi désormais acheter des bitcoins au tabac, tandis que, de manière plus significative, Binance vient de s’implanter à quelques encablures de l’Hexagone…

Mais on a également beaucoup parlé technique : développement croissant du Lightning Network, avec de multiples expériences en cours, lancement de Grin, une implémentation de MimbleWimble aussi.

Les conversations se sont poursuivie de façon pratiquement ininterrompues, notamment pour ceux des convives qui, assez nombreux, devaient se retrouver ensuite dans l’après midi pour l’Assemblée Générale du Cercle du Coin.