58ème Repas du Coin, à Strasbourg, 14/02/2022

Le repas du 14 février s’est déroulé en Alsace, pour la troisième fois et cette fois-ci non à Strasbourg même mais au très agréable Cheval Noir de Hoenheim, l’établissement phare de la communauté locale puisqu’il accepte les paiements en Bitcoin et même via le Lightning Network.

Vrai mordu, le patron Gérard Honold s’est d’ailleurs joint aux convives, une grande première fort bienvenue !

Trop peu de gens venus de loin parmi les 20 convives, si l’on excepte les piliers habituels et un ami venu de Neuchâtel. Les restrictions de circulation, la crainte ou simplement l’obligation de se confiner avait un peu décimé la liste des inscrits. Sans compter les grands courageux qui ont avoué avoir dû capituler pour cause de Saint-Valentin parisienne ! Comme quoi, pour être anarchiste…

La communauté strasbourgeoise, très active, gagne à être connue !

57ème Repas du Coin, à Bayeux, 21/12/2021

Une des plus belles provinces françaises jamais encore visitées par le Repas !  C’est à Bayeux, à deux pas de la célèbre Tapisserie, que 20 bitcoineurs,  normands ou venus de Paris, Rennes Strasbourg, Bordeaux, Toulouse mais aussi Dubaï se sont retrouvés dans l’agréable Moulin de la Galette.

Un moulin dont la roue offrait une énergie propre pour miner en douce sur un petit fleuve côtier portant le doux nom de l’Aure (numérique?). L’établissement n’accepte pas encore Bitcoin, mais le serveur répondait avec humour que lui l’acceptait volontiers pour le service!

Des entrepreneurs de Rennes, Caen et Saint-Lo, beaucoup de nouveaux visages, des Normands qui ont découvert Bitcoin en 2019 ou 2020. L’un des convives à offert un magnifique “Livre d’or” pour le Cercle, relié par ses soins avec motifs appropriés.

Les conversations ont tourné sur les stablecoins, les banques, la régulation, la Defi (réponse du berger à la bergère) et… on a senti bien peu d’illusions sur les présidentielles !

56ème Repas du Coin et Meet-up avec Be-Crypto, à Soignies

De vraies retrouvailles et une grande journée ce 22 novembre, avec le retour du Repas en Belgique, grand pilier du Cercle du Coin, dans le cadre d’une journée complète co-organisée avec Be-Crypto, dans le cadre sympathique du “MAD Coworking” de Soignies.

Accueil dès 7 heures avec un petit déjeuner autour des délicieuses “cougnolles”, ces petits Jésus en pâte levée qui sont une spécialité wallonne consommée pour la Saint-Nicolas et Noël. On dit aussi “cougnous”.

Bref c’est un régal. Pour les curieux, ils ont naturellement un article wiki !

La chose dévorée et le café bu tout en admirant une exposition éphémère d’artefacts cryptos, le responsable des lieux, Gérard Livremeont nous a fait visiter son site. Il avait aussi prévu une séance de photos souvenirs à l’ancienne, avec tirage papier immédiat et envoi du fichier numérique.

De quoi avoir, enfin, une photo décente du bureau du Cercle !

Dès avant midi, procession jusqu’au restaurant chez « Vincent »  en face de la collégiale, qui avait ouvert son restaurant pour l’occasion et nous a réservé un accueil sympathique puis servi un repas bien wallon, là aussi. Trente-sept convives en tout, venus de plusieurs villes belges, mais aussi de Paris et de Neuchâtel, malgré la défection de quelques amis “testés positifs” comme on dit, remplacés in extremis par ceux qui piaffaient en liste d’attente. Un chiffre record pour un repas “non parisien” !

Évidemment deux QR codes français ne furent reconnus par l’aimable restaurateur. Tout s’est arrangé avec un peu de bonne volonté et de technologie : de quoi admirer comment, après deux générations à harmoniser la taille des fromages, l’Europe (des fondateurs) s’est montrée infoutue de concevoir des trucs interopérables. “Notre stratégie” par-ci, “notre souveraineté” par-là…

Conversations animées, juridiques et patrimoniales d’un côté, plus technologiques de l’autre, beaucoup de potins, peu de spéculation, quelques échanges de carte de visite entre nouveaux venus (ils étaient nombreux) découvrant ce moment convivial original.

Retour au  “MAD” vers 16h pour la projection en HD du documentaire consacré à  la fresque de Pascal Boyart « la Sixtine Underground » (qui a bénéficié du mécénat du Cercle du Coin). Le réalisateur du film, présent à l’événement, a été vivement félicité.

Ceux qui l’avaient déjà vu (et qui n’en avaient pas profité pour s’égarer à l’estaminet) ont pu participer à un atelier dirigé par Jimmy “Nakatoshi” sur la plateforme de réalité virtuelle OVR.

On a embrayé sur une présentation des NFT dont le Cercle du Coin est désormais possesseur et dont les clés privées sont sécurisées sur des lingotins. Pendant que Lionel dealait du Tintin de contrebande, on a procédé à la remise du print numéroté de la fresque du Jugement que le Cercle a décidé de déposer en ce lieu: façon de dire we shall come back ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite Adrian Sauzade a fait un exposé sur les fameux NFT, grand sujet surgi récemment (parce que des prix mirobolants sont cités…) mais qu’il a utilement replacé dans la longue durée, depuis les colored coins, les kitties, etc. Nombreuses questions (parfois restées ouvertes) sur la nature juridique, les limites de fait (le fameux “clic droit”) ou les options en terme de protocole.

Dans un autre salon du MAD, au même moment,  un atelier exposait  la création de NFTs, avec un exercice pratique sur la plateforme DEFI  AVAX, un autre proposait une introduction au trading crypto, tandis qu’André Stilmant présentait une initiation au fonctionnement de Bitcoin – des événements comme celui du jour attirent toujours des volontaires pour ce premier pas.

La journée (du moins dans sa partie officielle!) s’est conclue de 20 à 22h avec de délicieux sandwiches réalisés par Epices et bon, la dégustation de bières brassées à Soignies même par Hoppy et d’un étrange rosé de contrebande.

Enfin chacun s’est vu aussi remettre un petit coffret desdites bières et  divers goodies aux logos des co-organisateurs de cette belle journée, jeux de cartes du Coin de table et, pour ne pas oublier Soignies, des carabibils (sorte de babelutte locale,  faits à la main selon une recette à l’ancienne, qui sont lancés à la foule par Simpélourd lors du cortège historique).

Naturellement Le Cercle avait aussi prévu des masques commémoratifs.  La loi et l’ordre, comme dit l’autre …

55ème Repas du Coin, à Saint-Émilion

C’est au restaurant l’Amelia Canta, dans l’un des plus beaux villages de France, à Saint-Émilion patrie du président du Cercle, qu’a eu lieu le 55ème Repas du Coin, pour varier les plaisirs et sortir un peu des métropoles !

Un nombre restreint de convives, mais un bon “mix” d’anciens et de nouveaux participants, des bordelais, bien sûr, mais aussi un beau contingent de toulousains, quelques touristes parisiens, nantais et même strasbourgeois. Un nombre important de convives “entrepreneurs” autant que bitcoineurs.

Des agapes qui ont tourné autour de nombreux sujets, dont les évolutions de la réglementation, le parcours du référencement PSAN, la lancinante difficulté que l’attitude bornée des services bancaires en charge de la compliance fait planer sur tous les entrepreneurs de la filière, le peu de chose que l’on peut attendre des échéances politiques françaises, les charmes de l’étranger, les phases prévisibles (ou non) du bull run.

Elles se sont ensuite transformées en séance de dégustation, sur place et dans les bons établissements voisins et comme l’a avoué ensuite un convive : ” du vin, du BTC et on saupoudre le tout avec de la convivialité. Je ne demande rien de plus !”

Les élégantes et exotiques Sobranie de l’homme au ciré jaune, tout juste revenu d’un week-end par ailleurs fort commenté en ligne, ont fait grande sensation.  Proof of burn

54ème Repas, dans le parc de Vincennes

C’est là où s’était tenu le dernier que, symboliquement, a été tenu le 15 septembre 2021 soit 19 mois plus tard ce premier repas de l’ère Covid.

Vraie et grande joie de retrouver, autour des 3 “co-fondateurs” plus de 40 amis : anars, pas anars, développeurs, traders, chercheurs, un artiste célèbre dans la communauté, ou un militaire féru de blockchain… des gens venus de Paris, Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Neuchâtel. Bien sûr ce fut fort arrosé (à l’eau de pluie autant qu’à la tisane de houblon ou au jus de treille). Et comme toujours, des nouveaux venus, certains tout juste adhérents au Cercle du Coin qui se sont joints aux “piliers” de ces repas et ont exprimé le plaisir qu’ils avaient pris à cette rencontre originale.

Les conversations ont évidemment porté sur le temps qui a passé, mais aussi sur l’actualité marquée par tant de polémiques autour des libertés publiques, et de manière plus spécifique sur l’actualité de la crypto: bilan de l’événement Surfin Bitcoin , soubresauts marqués de certains jetons, actualité douteuse autour de certains stablecoins avec notamment l’ombre inquiétante d’un défaut du promoteur immobilier chinois Evergrande dans lequel l’un de ces coins dits stables serait inconsidérément exposé. On a parlé NFT, bien sûr.

Les plus acharnés ont, selon l’usage, poursuivi au Sof’s bar, tandis que l’ami Lionel, dans son train de retour, tirait l’enseignement des rencontres de Biarritz et Vincennes en postant un intéressant article sur Les divisions idéologiques de la Révolution Bitcoin.

53ème Repas, dans le Parc de Vincennes

Nouveau lieu, pour ce repas “parisien” très légèrement décentré. L’obligation de sortir du quartier geek n’a pas affecté l’affluence, renforcée par deux forts contingents d’amis venus de l’étranger dès la veille pour participer à la soirée Objective Thune.

Ce sont donc 43 convives, venus du centre de Paris mais aussi de Bruxelles, Liège, Neuchâtel, La Valette, Rennes, Bordeaux, Lille, Lyon et Toulouse qui se sont retrouvés au Bosquet, agréable guinguette du Parc Floral.

La météo, après deux jours de pluie, s’est montrée souriante et l’apéro a pu être pris dehors, fort longuement (une caractéristique des repas parisiens) avant de passer à table.

Les conversations, commencées dès midi, ont duré au-delà de 16 heures, soulignant la réelle utilité de ce moment spécial qu’est un « Repas du Coin ». Elles ont porté sur d’innombrables sujets, depuis les usuels small talks (toujours en français, le repas!) jusqu’aux sujets du jour. On a parlé notamment du nouveau bull market ou de la bulle qui vient (Bitcoin prenant d’ailleurs 6% durant le Repas et Tezos près du double), des stratégies à adopter dans ce contexte, et plus sérieusement de la nature de Bitcoin, valeur refuge et / ou valeur intrinsèque. Mais aussi des progrès de la recherche française dans de nombreux domaines (et aussi un peu de Dune, de Starchain ou de TheGarage), des limites du PoS (toujours pointées par des mathématiciens) de nouveaux types de wallets, de lending avec des crypto en collatéral, de l’intégrité numérique – sujet qui commence à s’imposer (du moins en Suisse) – ou de la bonne façon de poser les questions sur Bitcoin à l’occasion du sondage que le Cercle du Coin entend mener avec le concours du CSA. On a enfin parlé de la Cour des Comptes, de la Banque de France  et de son Lab, de la tentative de stablecoin initiée en décembre chez Bpifrance.

Karl et Adli, deux “fondateurs” du Repas

Philippe Ratte et Jacques Favier, les deux co-auteurs, et leur éditeur Lionel Jeannerat ont dû répondre à de nombreuses questions sur le livre sur  Bitcoin et Tintin publié la veille.

Au-delà des questions techniques tournant autour du trésor des sirènes dont l’adresse est désormais connue (voir en page 26) mais dont l’emplacement des clés reste encore mystérieuse, Lionel a pu exposer son concept de bijou numérique prolongement de l’idée largement admise aujourd’hui d’or numérique.

Le fond du sujet, le parallélisme entre les mondes que tout sépare (celui d’Hergé et de Satoshi) a également soulevé plusieurs questions. Et une idée s’est fait jour, à laquelle le premier n’aurait sans doute pas pensé : l’exaspérante volonté de la Fondation Moulinsart de contrôler la moindre utilisation de son héritage finit par susciter chez les fans de Tintin une volonté de concurrence sauvage et une prise de libertés qui n’est pas sans rapport avec l’attitude des cryptos face aux banques centrales !

Lionel et Laurent, autour de Tintin

52ème Repas, à Paris

Retour au Tambour pour ce 52 ème Repas qui a réuni 38 convives, venus de 5 pays. Ceux qui venaient de loin, entre deux mouvements de grève, ont commencé dès avant midi, et malgré le froid, les premiers échanges d’idées.

À la table d’un éminent chercheur en informatique, travaillant tant pour l’ INRIA que pour le Microsoft Research sur de nombreux sujets, la conversation a évolué à un niveau inhabituel dans ces occasions, avec force sémantique et théorie mathématique.

Ailleurs, les échanges ont porté sur les sujets les plus divers : la cyber-sécurité, la compliance (avec la présence d’une compliance officer, dans un milieu trop souvent décrit comme désinvolte à ce sujet) mais aussi la difficile approche par le notariat d’une technologie un peu trop vite présentée comme destinée à les faire disparaître.

Un important hydraulicien français, qui travaille désormais avec le mineur nantais, a expliqué qu’il ne parvenait pas à trouver de défaut à Bitcoin sous le rapport du développement de l’énergie hydro.

Enfin – pourquoi s’en cacher ? on s’est livré aux joies des inévitables ragots communautaires, sur le mercato des consultants ou le récit des différents événements “blockchain” ou “stablecoin” des dernières semaines.

La présence d’un éditeur neuchâtelois bien connu a suscité une entorse manifeste à la règle n°2 (on ne fait pas de commerce) puisque quelques convives ont souscrit à un sulfureux ouvrage à paraître le 4 février.

Comme toute communauté, les cryptos se donnent parfois des allures de petite famille, et donc l’anniversaire de l’un des convives a été marqué dans les formes usuelles.

Le Tambour, lieu bien connu des noctambules parisiens, étant aussi un lieu particulièrement accueillant en journée, les conversations se sont poursuivies, au chaud cette fois, assez longuement jusqu’à ce que les convives membres du Cercle du Coin ne gagnent le Sof’s Bar où se tenait à 16 heures 30 l’Assemblée Générale annuelle.

51ème Repas, à Strasbourg

Noël oblige, pourrait-on dire… retour à Strasbourg pour ce dernier repas de l’année. Son organisation a été évidemment quelque peu troublée par le mouvement social affectant notamment les transports. Quelques parisiens, inquiets de ce genre d’aléas, ont préféré renoncer in extremis. «  Et ça se dit anarchiste… » a ironisé l’un des convives.  Mais d’autres avaient choisi de se lever tôt et, comme c’est toujours le cas en période de grève, de voyager dans des wagons à moitié vides (et sans contrôle) pour débarquer assez tôt dans l’étonnante gare de Strasbourg dont une étrange bulle a fait une sorte d’univers à la Truman show matière à plaisanterie pour le café à l’arrivée. Cela a tout de même l’avantage d’être plus réversible qu’une fonction de hashage.

Il fallut évidemment, “pour notre sécurité” pénétrer dans le centre ville entouré d’un important dispositif de sécurité. Comme toujours, les barrières posées en grande pompe étaient redressées et les guitounes montrées à la télévision étaient vides. Président d’un cercle de mauvaises têtes notoires, Adli Takkal Bataille opina que cette vacuité était à terme inéluctable car c’était “comme les monnaies pleines des banques centrales, c’est une affaire de temps”.

Après le café, d’émouvantes retrouvailles franco-suisses furent arrosées au Gewurtztraminer avant même d’arriver sur le lieu du Repas.

Si l’on ajoute que la grippe avait frappé, en Alsace comme en Belgique il y parvint tout de même le nombre respectable de 22 convives vaillants pour attaquer la choucroute de l’excellent Tire-Bouchon dans la petite ruelle des Tailleurs de Pierre (des sortes de mineurs sans doute) à quelques pas de la cathédrale.

Le Tire-Bouchon se révéla fort accueillant. Avec le succès jamais démenti du Repas, la proportion de « nouveaux » convives tend à baisser. Le 51ème repas, grâce aux efforts de Jean-Luc, Théo et quelques autres a nettement inversé la tendance, multipliant les occasions de rencontres nouvelles.

On a remercié Jean-Luc qui offrait les vins servis à table, indispensable support des conversations qui ont tourné  autour de thèmes très nombreux :

  • les mérites respectifs des diverses « générations » de blockchains
  • la “souveraineté numérique” à la française et ses limites, dans le contexte du Cloud Act
  • les annonces (ou les initiatives) de la Banque de France et de la BCE en matière de monnaie numérique
  • les expérimentations de certaines collectivités territoriales
  • le grand nombre d’événements à venir, depuis les meet-up locaux de plus en plus nombreux, jusqu’aux grands salons et forums
  • les difficultés concrètes de bien des start-up cryptos, et toujours la bancarisation dont les pouvoirs publics ont estimé un peu vite qu’ils lui avaient fait faire un pas de géant.

Si les voyageurs ont dû s’éclipser un peu plus tôt que dans les traditions, les « locaux » ont apprécié ce moment qui s’est prolongé ensuite autour d’un vin chaud devant la cathédrale, les plus courageux ayant continué la journée dans le crypto-bar local.

Vive l’Alsace crypto-anarchiste !

 

 

50ème Repas, à Liège

Oui! Déjà le 50ème repas… et pour marquer cette étape symbolique et réaffirmer une dynamique “francophone” c’est à Liège, la plus francophile peut-être des villes hors Hexagone, qu’a eu lieu le repas.

Malgré quelques craintes, le Thalys roulait, apportant son contingent de français, rejoints par quelques luxembourgeois presque voisins pour établir un taux de convives “cross border” très satisfaisant. Des  bruxellois étaient également venus pour rencontrer la fine fleur du “Coin” liégeois. Malgré l’âge déjà vénérable et le succès jamais démenti de cette institution qu’est le “Repas”, il y avait comme à chaque fois des convives partageant l’expérience pour la première fois.

Le repas était organisé au Seven bar, lieu original et véritable QG crypto liégeois, dans les sinueuses rue de la vieille ville autour de la collégiale Saint-Denis, à quelques minutes de l’Université.

Une tendance lourde se dessine parmi les convives : l’affichage imaginatif, discret ou… moins des convictions sur les vêtements portés en cette occasion.


Le Seven bar acceptant bitcoin et ayant ouvert un canal LN, on a vu non seulement une dizaine de paiements en bitcoin mais également le premier règlement d’un repas via le Lightning Network, par l’intrépide André, administrateur belge du Cercle.

Les conversations ont porté sur les perspectives à court terme (entre rumeurs de marché baissier et spéculation sur le halving qui s’approche), sur la récupération de l’énergie du mining, sur l’attitude des diverses autorités prises entre la peur de Libra et celle de la Chine, sur divers cas d’usage plus ou moins significatifs de “la technologie de la blockchain” dont évidemment la mise en oeuvre par le centre de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie Nationale d’un smart contract sur la blockchain publique de Tezos. L’actualité plus “profonde” aussi : forks et polémiques continuent de marquer le monde toujours jeune de la crypto. Mais la règle n°3 du Repas a été respectée : on reste amis !

Après le repas les conversations particulières ont pu continuer sur place puis de bar en bar jusqu’à l’Université où, à 19 heures 30 se tenait un Meet-up conjointement organisé par le Cercle du Coin et par Bitcoin-Liège avec deux excellents orateurs: le liégeois Mathieu Jamar et le parisien Sosthène.

On trouvera ci dessous les vidéos des principaux moments :

  • la présentation du Cercle par Philippe Laloux
  • Bitcoin, un organise vivant? par Sosthène

 

49ème Repas, à Paris

Après le repas très décentralisé à Lisbonne en septembre, et avant le prochain qui se tiendra à Liège en novembre, les bitcoineurs parisiens (mais aussi amiénois, bruxellois, lausannois, luxembourgeois ou bordelais) se sont retrouvés au “Tambour”, rue Montmartre à Paris, dès midi sonnant, tant est grande l’envie de se retrouver.

38 convives, dont 8 pour lesquels c’était la première expérience  (notamment quelques élèves de l’ESILV, école membre du Cercle du Coin) ont pu évoquer en toute convivialité les sujets les plus divers : Libra, bien sûr, et le Brexit (mais aussi la pondération de la livre dans le panier de Libra), la gouvernance de Bitcoin et la publicité que lui procure le buzz créé par Libra, les projets encore incertains des autorités publiques, les projets nombreux de stablecoins, les conférences auxquelles les uns ou les autres avaient pu assister, l’utilisation de la biométrie comme facteur d’identification, les nouvelles des  start-up qui apparaissent mais aussi… de celles qui disparaissent, les études dans les écoles d’ingénieurs et les progrès de le la notoriété de Bitcoin dans le grand public.

Les conversations privées se sont poursuivies ensuite pour certains, en attendant la réunion trimestrielle du Cercle du Coin. Celle-ci s’est tenue de 18 h à 19h30 aux”Écuries” , non loin, en présence d’une vingtaine de membres et que quelques autres connectés. L’activité du Cercle, le soutien qu’il entend apporter aux meet-ups les plus vivants notament en Belgique et en Suisse, quelques initiatives de nature à faire connaitre Bitcoin et le fonctionnement de l’Association ont été évoqués avant de finir par quelques mousses.